Allocations familiales, bonus logement, permis de conduire, etc. Tous ces dossiers dormaient depuis des lustres au fédéral. Mais depuis qu'ils ont été transférés aux Régions et Communautés, ça réforme à tous crins. Un hasard ? Non, une logique très politique et parfois, très paradoxale.

Le sentiment est partagé dans les deux grandes communautés, d'après une enquête de Roularta réalisée auprès des patrons belges. Grosse différence toutefois : 76% des francophones estiment que la Belgique a eu raison de signer le pacte des Nations unies sur les migrations - signature qui a entraîné la chute du gouvernement - tandis que les deux tiers des patrons flamands désapprouvent.

Contre la prééminence des thématique environnementales (climat, qualité de l'air, l'énergie) sur l'agenda médiatique et politique, les partis concurrents d'Ecolo affinent leur stratégie de campagne. Avec deux objectifs : d'abord exposer les failles de leur rival, et ensuite parler d'autre chose.

David Clarinval, chef de file au Parlement fédéral, et Corentin de Salle, directeur du Centre Jean Gol, sont des personnalités influentes au MR. De 2012 à 2014, leur route a croisé celle des climatosceptiques belges. De l'histoire ancienne ?

En six ans, Charles Michel et Willy Borsus, amis à la ville et complices en politique, ont retourné le monde politique francophone. Exit Reynders en interne pouis exit le PS, à deux reprises ! Sous leur allure bonhomme se révèlent deux stratèges. Prêts à tout pour arriver au pouvoir.

Ils ne manquent jamais de se faire assister d'un ou deux collaborateurs jusqu'à cinq ans après leur sortie de charge. Ils sont une trentaine à user de ce droit de tirage dans une liberté fort peu surveillée. La dernière valse ministérielle à Namur relance les compteurs.

Chaque majorité parlementaire use et abuse d'un stratagème infaillible pour se protéger de toute défaillance : la motion pure et simple, insidieuse machine à tuer dans l'oeuf l'morce même d'un débat. C'est entendu, l'artifice survivra à la quête de renouveau politique

De retour de vacances, les présidents des partis francophones n'ont pas mis un terme à la crise politique. Au contraire : ils s'y sont enfoncés, si bien qu'après le changement de majorité en Wallonie, la Région bruxelloise et la Fédération Wallonie-Bruxelles pourraient bien, elles, laisser en place les gouvernements actuels.

Rachid Madrane est un ministre en suspens, crise politique oblige. Mais les critiques dont il fait l'objet en matière d'aide à la jeunesse ne s'interrompent pas. Beaucoup l'accusent de favoriser les projets socialistes et laïques. Lui affirme remettre de l'ordre.