La Loire-Atlantique doit-elle être rattachée à la région Bretagne ? La réforme des collectivités territoriales a relancé le débat. Une question passionnelle où s'entrechoquent Histoire, économie, politique et sentiment d'appartenance.

Membre de la Commission consultative de la régionalisation, ce sociologue de réputation internationale renouvelle l'approche du conflit qui déchire le Maghreb depuis quarante ans.

Avant tout pragmatique, Michel Piron se prononce pour une répartition des compétences en faveur de la région. Mais sans vouloir supprimer le département ou plaquer un schéma uniforme sur les collectivités. A chaque échelon subrégional doivent pouvoir correspondre des réponses différenciées

Nouveaux ministères, directions scindées, agents déplacés... Le "saucissonnage" de l'administration régionale décidé par le gouvernement Vervoort se concrétise. Une réforme jugée coûteuse et inutile en interne. Elle viserait surtout à caser des cabinettards.

Allocations familiales, bonus logement, permis de conduire, etc. Tous ces dossiers dormaient depuis des lustres au fédéral. Mais depuis qu'ils ont été transférés aux Régions et Communautés, ça réforme à tous crins. Un hasard ? Non, une logique très politique et parfois, très paradoxale.

En cette période de réduction des dépenses publiques, l'Etat envisage un changement profond de la carte administrative. Historiquement fondé ?

Au temps de la colonisation française, la division de la Guinée en quatre régions se répand notamment à partir des années 1920. Cette partition administrative et ethnique procède par simplification. Pourtant, elle perdure après l'indépendance de 1958 et sa symbolique imprègne encore tout un fonctionnement quotidien. A partir de l'exemple guinéen, l'auteur plaide ainsi pour une histoire des héritages coloniaux.

Le rapport sur les collectivités locales présenté par l'ancien Premier ministre crée la polémique. Jacques Julliard a participé à ses travaux. Il a tout vu et tout noté. Aujourd'hui, il raconte

Plusieurs d'entre elles fusionnent. Mais la suppression des départements est repoussée à 2020.