La mort du fondateur dAl-Qaeda, ennemi mondial n, marque la fin dun cycle. Quand un homme incarnait presque à lui seul la guerre contre lOccident et échappait à la plus formidable traque de lHistoire. Sa disparition enterre une forme dislamisme radical, mais bien des menaces demeurent.

Dans la nuit de dimanche à lundi, les forces américaines ont tué le numéro 1 d'Al-Qaeda lors de l'assaut de sa résidence fortifiée, à Abbottabad, au nord du Pakistan.

Le raid lancé par Obama sur le coeur des Américains répond à celui d'Al-Qaida sur les Tours jumelles de New York, estime le rédacteur en chef du quotidien panarabe de Londres

Le mea culpa d'un dirigeant du réseau terroriste et les critiques qu'il porte contre Ben Laden sont-ils les premiers signes d'un affaiblissement de l'organisation ? Certains observateurs veulent le croire

La chute de Ben Laden ressoude momentanément l'Amérique. Le dollar, les déficits et la dette restent sa ″poison pill″.

L'élimination du chef d'Al-Qaida n'implique pas la mort de l'organisation. Parmi les successeurs prêts à prendre la relève figure l'Egyptien Ayman Al-Zawahiri. Le mouvement terroriste peut aussi compter sur ses branches autonomes, qui, du Yémen au Maroc, poursuivent leurs activités.

L'élimination d'Oussama Ben Laden restera incontestablement comme l'une des plus grandes réussites du président américain. Mais elle ne garantit pas pour autant sa réélection en 2012.

Oussama Ben Laden a eu droit aux funérailles les plus écolos qui soient. Ce sont les experts de la protection de lenvironnement qui lassurent. Explications.

L'assassinat de Michel Germaneau par Al-Qaida en juillet 2010 a dramatisé la menace que représente l'organisation pour la France. Mais le Maghreb et le Sahel ne constituent qu'un front secondaire pour l'organisation d'Oussama Ben Laden, engagée également en Irak comme au Yémen, et dont la survie se joue essentiellement au Pakistan.