Sur la piste du Covid-19, les chauves-souris restent le suspect n°1 des virologues dans la transmission du virus à l'homme. Mais d'autres facteurs, bien humains, ont contribué à abolir la « barrière des espèces » et à propager l'épidémie dans le monde entier : la déforestation accélérée, le commerce lucratif des animaux sauvages, l'explosion du trafic aérien et le réchauffement climatique. Ce livre décrit les mécanismes par lesquels le capital, dans sa quête de profit sans fin, produit le risque épidémique comme l'effet de serre, sans fin. À l'échelle microbienne comme atmosphérique, l'urgence est devenue chronique – et ne rien faire serait fatal. S'appuyant sur l'expérience inédite de ces derniers mois, Andreas Malm appelle à mettre en œuvre des politiques écologiques radicales à grande échelle ; il rappelle aussi que sur le front climatique, aucun « retour à la normale » ne sera possible et que les demi-mesures bureaucratiques ne suffiront pas. Si nous ne voulons pas vivre sur « une planète enfiévrée habitée par des gens fiévreux », il faut des méthodes révolutionnaires.

Dans cet essai paru à la fin des années 1950, la philosophe entend restaurer l'essence originelle du marxisme en démontrant que ses principes se fondent sur la théorie de la libération. Elle marque sa différence avec le communisme pratiqué notamment en URSS, considéré comme la réduction en esclavage des travailleurs. ©Electre 2016

L'économiste propose une vision d'un monde partagé entre capitalisme d'entreprises et capitalisme d'Etat. Il prédit la convergence de ces deux systèmes en un hypercapitalisme. La production de richesse passerait par la production d'information, favorisant ainsi les classes moyennes et confortant le pouvoir oligarchique des élites. ©Electre 2018

En 1930, l'économiste publie cet essai dans lequel il expose une réflexion prospective et philosophique sur le devenir du capitalisme. Dans un élan assuré, il défend la fin d'un gouvernement par l'économie, l'avènement d'une société de l'abondance et encourage à ne pas oublier les priorités humaines. ©Electre 2017

L'historien propose, à l'instar de l'expérience zapatiste, une réflexion sur un monde libéré de la tyrannie capitaliste pour aller vers un monde postcapitaliste. Il décrit un nouvel ordre, fondé sur une construction de formes politiques non étatiques, des choix collectifs, des activités productrices et la pluralité des chemins de l'émancipation. ©Electre 2016

En revenant sur les grands moments de l'histoire depuis la découverte de l'Amérique par C. Colomb et qui témoignent de l'évolution du capitalisme, cet ouvrage part à la recherche des causes et des circonstances des inégalités qui existent entre les nations riches et celles qui veulent échapper à la misère. ©Electre 2018

Un pamphlet contre la logique de la dette, qui impose aux Etats une soumission et une vision du travail totalement dérégulée, les privant de leur légitimité. Cette suspension de l'Etat autorise violences et abus, privant l'individu de ses droits de citoyen. ©Electre 2017

Le monde actuel, marqué par la globalisation, l'incertitude, la volatilité et la digitalisation, impose un nouveau modèle de prévision et de leadership. D'où la nécessité d'une approche globale, associant réalités individuelles et collectives, et dimensions visibles et invisibles de l'entreprise. Le leader doit à la fois fixer une ambition, façonner la forme de l'organisation, et donner du sens. ©Electre 2017

Le dérèglement climatique nous aurait fait entrer dans une nouvelle ère, l'anthropocène, l'espèce humaine étant devenue la force écologique majeure, notamment par ses émissions de gaz à effet de serre. En réponse, certains historiens ont forgé le concept de capitalocène pour indiquer que le processus résulte avant tout des dynamiques du capitalisme industriel. ©Electre 2017

La crise du capitalisme ne cesse de faire parler d'elle, mais qu'est-ce au juste que ce système économique ? A-t-il toujours existé ? Comment fonctionne-t-il ? En dix chapitres clairs et pédagogiques, Michel Husson propose un petit cours d'économie critique, résolument à contre-courant de l'idéologie dominante, destiné à mieux faire comprendre les rouages essentiels, mais aussi les contradictions structurelles d'un système économique qui gouverne nos vies et les rend invivables. Le " capital " ne se réduit pas à une masse d'argent ou à un parc de machines et d'usines. Il s'agit avant tout d'un rapport social fondé sur la propriété des moyens de production, qui tire son origine d'un vaste mouvement d'appropriation privée et de dépossession. Si ce système a engendré une progression historique de la productivité, c'est en généralisant les principes de la concurrence. Mais les conditions nécessaires à sa reproduction, incertaines et contradictoires, font qu'il porte en lui la crise comme la nuée porte l'orage. La voie consistant à le réguler et à l'encadrer est plus bouchée que jamais et il reprend sa liberté en faisant apparaître sa nature profonde, consistant à se perpétuer par la régression sociale. Au-delà du diagnostic, sa mise en cause en tant que système devient une question d'une actualité brûlante.