Augmenter les taxes sur l'essence au nom de la lutte contre la pollution, mais sans rien changer aux facteurs économiques et urbanistiques qui imposent aux habitants des zones rurales et suburbaines des trajets en voiture quotidiens ? Une mesure plus budgétaire qu'écologique. Bref, un impôt injuste.

Le mouvement des "gilets jaunes" a surpris tout le monde politique. Normal : inclassable, loin des partis et des syndicats, il est l'expression d'une France qui a disparu des radars et que "Marianne" est allé rencontrer. Sommaire. La révolte des pue-le-diesel. Conduire, ces Français qui n'ont pas le choix... Guerre à l'impôt ! Cette autre politique que Macron refuse.

La fronde des gilets jaunes autour de la flambée des prix des carburants n'est pas sans poser de question. Pourquoi la France est-elle prête à s'embraser sur les prix du carburant, et pas ses voisins ? La transition énergétique est-elle impossible du fait des résistances auxquelles elle se heurte ? La réaction du gouvernement peut-elle débloquer la situation ? Décryptages : la hausse des carburants est due d'abord au pétrole ; des carburants pas plus chers qu'ailleurs ; les plus pauvres en souffrent davantage ; la délicate question des taxes écologiques ; comment compenser les hausses.

N'exagère-t-on pas exprès la difficulté des problèmes qu'on ne souhaite pas résoudre ? Telle est la question que pose, sous des dehors de bonne conscience écologique, la fermeté du gouvernement sur la hausse des prix du carburant.

On la croyait morte et enterrée depuis la crise des "gilets jaunes". Mais pour Christian Gollier, le directeur de la Toulouse School of Economics, jouer sur les prix à la pompe reste le seul moyen de modifier les comportements. "L'Obs" rouvre le débat.

Péages, carburants, amendes... Les prix vont flamber et l'Etat va en profiter pour faire le plein sur le dos des conducteurs. Notre enquête révèle que la ponction dans les porte-monnaie pourrait atteindre 3,8 milliards en 2018. Revue des (mé)comptes. Sommaire. Automobilistes le grand racket. Carburants, un coup de pompe à 1,8 milliards d'euros. Péages autoroutiers, un trop perçu de 400 millions ! Les amendes pour tout financer. Stationnement : souriez, vous êtes verbalisé ! Bonus / malus, 160 millions prélevés en trop. Les flasheuses récoltent les pv à la pelle.