Pour la première fois dans l'histoire de la compagnie low cost irlandaise, des hôtesses et des stewards ont lancé une grève coordonnée en Espagne, au Portugal, en Italie et en Belgique pour protester contre leurs conditions de travail.

La génération des 50-70 ans s’en souvient avec nostalgie. Shopping, visites culturelles, petits trafics... Jusqu’à la dissolution de l’union soviétique, en 1991, de nombreux Géorgiens partaient en virée à Moscou grâce aux vols Aeroflot à 37 roubles au départ de Tbilissi. Du tourisme low cost avant l’heure des Ryanair et autre Easyjet. Et une époque bel et bien révolue tandis que la Géorgie fête, ce printemps, les 30 ans de son indépendance sur fond de tensions avec la Russie.

Conquête. Le PDG de Norwegian s'est lancé avec succès dans le long courrier low cost. Et il ne compte pas s'arrêter là...

Situation délicate pour le transporteur aérien français Air France qui, concurrencé par les compagnies low cost et celles du Golf, cherche à s'adapter mais attise la méfiance de son personnel. Car après son plan Transform, lancé en 2012, avec à la clé la suppression de 5000 postes, le groupe vise désormais, en 2017, la création d'une nouvelle compagnie à coûts réduits dans le cadre de son projet Boost. Les premiers vols sont prévus pour octobre 2017 sur les moyens-courriers. Les syndicats, sans rejeter le principe d'une nouvelle compagnie, expriment un doute sur la vraie nature du changement.

Touchée par les annulations de vols massives, bousculée par ses pilotes et poussée par ses clients, la compagnie low cost irlandaise, devenue en trente ans un géant de l'aérien, est contrainte de changer de modèle.

Malgré le Brexit, la flambée du kérosène, les grèves et les retards, les compagnies à bas coût tirent encore la croissance du secteur.