Disséquer, photographier, peindre les corps... Thomas Eakins (1844-1916) traque le réel. Mission difficile dans une Amérique drapée dans le voile du puritanisme.

Corps instruments, corps machines, corps électriques... La musique, au XXe siècle, engendre des anatomies atomiques.

De l'Inde à l'Amazonie, des choses sont considérées comme des personnes. Fort de ce constat, le musée du Quai Branly a bâti une exposition fascinante qui explore la part d'humanité des fétiches rituels et robots contemporains. Plongée dans la vie étrange et pénétrante de ces intrigants objets.

Styliste pour la mode homme d'Hermès, elle exposera le temps d'une nuit plus de vingt ans de création. Un univers nourri par l'art et l'humour, comme celui du plasticien Erwin Wurm, avec qui elle avait collaboré il y a trois ans.

C'est une exposition qui a fait le tour du monde avec un succès inégalé : 135 oeuvres d'art antique sorties du British Museum pour illustrer ce qu'était la beauté du corps dans la Grèce antique. A côté des grandes stars de la sculpture, tels le Discobole ou l'Aphrodite de Cnide, une multitude d'oeuvres esquissent une image très nuancée de l'idée de la beauté humaine et divine pour les Grecs, souvent par le prisme des copies romaines. Cette foule de chefs-d'oeuvre fait halte en Suisse, à la fondation Pierre Gianadda à Martigny.

Jusqu'au XIXe siècle, le corps occupe dans l'art une fonction emblématique. Mais le réalisme, qui s'impose l'apparition de la photographie, avec la redéfinition du sujet et l'affirmation polémique de l'artiste comme un visionnaire, de Manet à Courbet, rompt avec les usages et les interdits. Brouillant les frontières entre l'extérieur et l'intérieur, impliquant le créateur comme le spectateur, l'art joue aujourd'hui le corps comme l'incarnation de l'oeuvre.