C'en est fini des céréales bon marché. Les cours du blé mais aussi du maïs, de l'orge, de l'avoine, du sorgho et du riz battent tous les records sur les marchés mondiaux.

Dans quatorze pays, les musulmans sont sensiblement moins nombreux que ne l'imaginent leurs compatriotes. La menace jihadiste n'est évidemment pas étrangère à cette singulière erreur d'appréciation.

On associe souvent la croissance démographique à l'épuisement des ressources. Mais la crainte que la planète ne puisse plus parvenir à nourrir une population en expansion - comme le prédisait déjà au XIXe siècle Thomas Malthus - n'est qu'un des problèmes liés à la croissance démographique. Le vieillissement de la population, les migrations, l'urbanisation et l'allongement de la vie sont les autres visages du panorama démographique mondial particulièrement complexe. Si certains pays sont sous-peuplés ou surpeuplés, d'autres voient le nombre des adultes en âge de travailler exploser.

Depuis 2011, plus de la moitié de la population mondiale est urbaine. Et en 2030, d'après les projections de l'ONU, nous serons 5 milliards à vivre dans des villes de plus en plus tentaculaires et polluées. 5 milliards à respirer chaque jour un air chargé d'oxydes d'azote, de particules fines et d'autres substances mortelles. Quelques milliards à naître dans ce brouillard, et plusieurs millions à en mourir. Le smog de Cracovie, de Delhi, de Pékin, de Mexico ou de Lagos, les pics de pollution parisiens et londoniens préfigurent déjà ce que sera notre atmosphère...

Démographie et surconsommation accroissent la pression sur les ressources naturelles. Nous épuisons la planète.

La puissance à l’origine de la crise du coronavirus va au devant de temps difficiles en raison du vieillissemen tde sa population. L’Europe aussi, sauf si elle peut tabler sur l’immigration. Parmi les grandes puissances, les Etats-Unis s’en sortiront le mieux.

Non, mon bébé n'est pas cracra. Certains oui, mais le mien, non. Oui, ses couches polluent, je sais. Mais entre les couches jetables, lavables, bio, ou pas de couche s du tout, mon coeur balance. Et parfois, aussi, mon estomac. Si on va par là autant ne pas faire de bébés du tout ! Ah bon, ça s'envisage ? Le bien de la planète doit-il vraiment passer par là ? Déjà ? On en est là ? Ou alors, on se reproduit, mais moins. Quand la Chine autorise le deuxième enfant, allons-nous un jour interdire le troisième ? Celui qui coûte le plus cher et affiche une grosse empreinte écologique.