Les Américains ont mis au point, à des fins militaires, un mini-drone qui mime le colibri et peut voler à reculons.

Ils ont envahi les airs, y compris au-dessus de nos têtes. La France a même été le premier pays à avoir ouvert son espace aérien aux engins volants télécommandés. Depuis, leurs usages se multiplient. Au-delà de la fascination qu'ils exercent sur nous, faut-il en avoir peur ?

Le futur drone sous-marin de l'armée américaine se fond dans les bancs de poissons, ondulant comme l'un d'eux. Demain, requins ou thons artificiels partiront en mission. Visite d'un aquarium d'un genre particulier.

Après avoir fait leurs preuves sur les champs de bataille du Kosovo, d'Afghanistan ou d'Irak, les petits aéronefs sans pilote commencent à être utilisés pour des missions civiles.

En décembre 2011, un drone de Greenpeace avait déjà survolé et filmé le centre de retraitement de la Hague pour démontrer sa vulnérabilité face à ce type d'intrusion. Début octobre 2014, plusieurs drones sont repérés au-dessus de centrales...

Tu en as sans doute déjà vu voler, et peut-être en as-tu piloté toi-même ! Mais sais-tu que les tout premiers drones datent de la Première Guerre mondiale ? Ces petits appareils volants très légers et sans pilote permettaient aux militaires d'observer leurs ennemis depuis le ciel.

En s'inspirant des volatiles, qui replient leurs ailes pour adapter leur profil aérodynamique, une équipe a conçu un robot aérien bio mimétique. Grâce à son plumage artificiel, la manoeuvrabilité dans des espaces réduits et la résistance au vent ont été améliorées, une avancée par rapport aux appareils existants.