Crise, Krach, faillite. A l'emballement des marchés, pris dans la panique de leur fonctionnement perverti, répond l'emballement des mots : les mots qui, par leur hypertrophie, révèlent l'état de perdition des économies mondiales, mais aussi des systèmes politiques impuissants et des citoyens dépassés par le cirque pathétique des clowns de l'ultralibéralisme.

Le chef de l'Etat ne veut pas augmenter les impôts. Et il réhabilite la bonne dépense publique. Nouveau paradigme ou renoncement à la lutte contre les déficits ?

A 29 ans, elle devenait professeure associée au prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT). A 37, elle recevait la médaille John Bates Clark, qui annonce souvent le Nobel d'économie. Derrière sa dégaine d'étudiante timide, Esther Duflo cache un esprit puissant et déterminé. Celui d'une pionnière. Basée à Boston, elle parcourt le monde, de l'Asie à l'Afrique du Sud, en passant par l'Europe, pour développer sa méthode très concrète d'évaluation des actions de lutte contre la pauvreté.

Candidat ou pas ? Dominique Strauss-Khan entretient le suspense. Anne Sinclair, elle, en dit un peu plus.

L'Etat est au service d'une oligarchie liée aux marchés, assure Todd, le ″prophète certifié″.

Pour nos politiques, il suffirait de fermer les frontières. Pas si simple.

La politique a-t-elle perdu la bataille face aux marchés financiers, à la mondialisation ? Henri Guaino et Arnaud Montebourg s'affrontent sur le sujet clef de l'élection présidentielle : au fond, cette dernière est-elle toujours un véritable enjeu ?