On ne peut ignorer, dans le catholicisme français actuel, l'émergence d'une sensibilité qui peut être qualifiée, sinon de conservatrice, du moins de néo-classique.

Les Français pensent encore majoritairement que l'Eglise est riche (52%). Cette perception puise sans doute dans l'histoire, avec la grande richesse matérielle qu'a pu connaître l'Eglise par le passé. Cette opinion est bien éloignée de la réalité.

Familles originaires des Antilles, d'Afrique, du Viêt-nam, du Portugal, d'Inde et du Sri Lanka : dans la banlieue parisienne, les assemblées sont souvent hautes en couleur. Les paroisses des quartiers populaires seraient-elles en train de vivre une nouvelle Pentecôte ?

Puisqu'elle est vie, la vie spirituelle est mouvement, actif et passif. Elle est histoire. Plus précisément, elle est un devenir soi, c'est-à-dire une voie singulière d'accomplissement. C'est aussi pourquoi le thème de l'itinéraire - ou du chemniement - est devenu pour Marcle Légaut la base même de sa manière de comprendre et de dire la vie de foi.

Vendredi 12 septembre 2008, le chef de l'Etat prononcera un discours à l'adresse du pape Benoît XVI, en visite en France. Une allocution guettée par les tenants de la laïcité

Confession d'un ecclésiastique hors du commun qui oeuvre à réconcilier l'Eglise avec la modernité.

L'Église catholique de France est aujourd'hui au coeur d'un paradoxe. à droite, la révérence pour les racines catholiques de la France permet de redonner un contenu culturel à l'identité nationale sans renoncer à l'universalisme républicain. L'abîme croissant entre le catholicisme "de toujours" et la réalité de l'Église de France devient frappant.

Qu'est-ce qu'être catholique, aujourd'hui en France ? Que reste-t-il des commandements du Vatican, triomphant lors du concile de Trente, au XVIe siècle ? Comment s'est effectuée, en trois cents ans, la déchristianisation de notre société ?...