L' article se situe à mi-chemin entre l'histoire politique et l'histoire sociale. Il s’agit d’une analyse de la lutte opposant, entre 1945 et 1974, les syndicats et les organisations patronales au sujet des "cadres", un nouveau groupe de techniciens professionnels (tels que les ingénieurs) et de managers qui, dans les années 1950 et 1960, ont joué un rôle central dans l'organisation des relations sociales du travail.

Seuls les initiés connaissent son nom. L'Association des entreprises privées (AFEP), qui rassemble en son sein les PDG du CAC 40 et les dirigeant des grandes entreprises familiales françaises, fête pourtant ses 40 an d'existence. Ce lobby défend en coulisses les intérêts du capitalisme hexagonal. De l'Elysée à Matignon, de Bercy à Bruxelles, il a été particulièrement efficace sous les gouvernements de François Hollande, puis d'Emmanuel Macron. Un travail de tous les instants, comme en cette période d'examen du budget à l'Assemblée nationale.

L'organisation patronale tient son université d'été les 28 et 29 août 2019. Son président, Geoffroy Roux de Bézieux, veut la transformer en une sorte de think tank.

Pour de bonnes retraites, mieux vaut élargir l’actionnariat salarié que surtaxer les profits. Formalisé le 10 février, l’accord patronat-syndicat est un vrai signal en direction d’un capitalisme exigeant sur la répartition optimale des bienfaits de la croissance.

Pour célébrer ses 100 ans, l'organisation patronale change-de nom.

Houria Aouimeur a dénoncé des détournements de fonds de très grande ampleur au sein de l'organisme patronal qu'elle dirige, la délégation Unédic-AGS. Plusieurs milliards d'euros se seraient envolés. Depuis, elle vit dans la peur : menaces, harcèlement, filatures...

Les entrepreneurs ont fait leur rentrée en ordre dispersé, sur fond de divergences quant aux politiques à suivre et au rôle dévolu à l'entreprise dans la société.