Les djihadistes occupent un immense territoire, à cheval sur la Syrie et l'Irak, qu'ils administrent avec habileté, à la manière d'un Etat. Sur le plan économique aussi, le temps joue en leur faveur...

L'Hexagone a tout pour séduire les djihadistes : sa participation à la chute du Califat ottoman en 1924, une vaste population musulmane déclassée héritée d'un lourd passé colonial, une laïcité débridée, un tempérament va-t-en-guerre... Une belle pièce dans la stratégie mondiale de Daech.

Les religions sont-elles porteuses de violence ? C'est ce que l'actualité pourrait nous amener à croire. Une telle vision est pourtant simpliste. Car si les traditions religieuses peuvent contenir une part d'ombre, elles défendent aussi et surtout une éthique invitant à dépasser la violence intrinsèque à l'homme. Quelle lecture faire des passages violents qui émaillent les textes sacrés ? Comment expliquer le retour du mal au nom de Dieu ? Quelles réponses y apporter ? Autant de questions cruciales analysées en profondeur par les meilleurs spécialistes. Sommaire.

Comment combattre une organisation encore plus dangereuse, plus riche et plus puissante qu'Al-Qaida ? Entretien avec Jean-Pierre Filiu, professeur à Sciences-Po.

L'offensive de l'Etat islamique dans le nord de l'Irak a poussé des factions ennemies à s'unir pour repousser la menace djihadiste.

Depuis qu'elles savent que les réseaux clandestins du Caucase du Nord auraient fait allégeance à Daech, les autorités russes ne se limitent plus aux bombardements en Syrie et le combattent sur leur propre sol. Souvent au mépris des droits humains.