Populaire, il l'est devenu en un jour. Plus que son père pendant la guerre du Golfe, plus que Roosevelt après Pearl Harbor...

Repérages, timing coordonné, groupe cohérent, argent, complicités, cellules : pour des professionnels de l'horreur, c'est du bon travail.

Le moyen le plus facile de communiquer avec New York en crise ? L'ordinateur et le courrier électronique.

Comme un grand organisme blessé, Wall Street revient doucement à la vie. Lundi dernier, après six jours d'interruption, le coeur s'est remis à battre à la Bourse de New York.

Pour Olivier Blanchard, président du département d'économie du Masssachusetts Institute of Technology, la vague d'attentats terroristes qui a frappé l'Amérique la semaine dernière devrait, en termes rationnels, avoir un impact macroéconomique très réduit.

A Courcouronnes, David, Bouzid et Abdel sont atterrés par le drame américain. Mais ils pensent aussi à la Palestine, à l'Irak, et ont peur de voir l'islam transformé en ennemi public.

La contre-attaque des Etats-Unis est inévitable et nécessaire. Les Européens réussiront-ils à convaincre George Bush qu'elle doit être soigneusement pesée pour ne pas accroître à terme les menaces qu'elle entend combattre ?

Des milliers de morts dont il ne reste qu'une odeur bizarre. Des sauveteurs semblant revenir du néant. Un homme qui répète : "Tu sais, toi, pourquoi les transpondeurs des avions sont déconnectables ?"

En l'espace de quelques jours, le président s'est retrouvé dans le rôle de "l'homme capable d'affronter les tempêtes". Celà modifiera-t-il la donne présidentielle ?

Le souffle qui vient du World Trade Center et qui passe sur la France est invisible mais dévastateur, silencieux mais assourdissant.