Après le non britannique, la décision d'Obama de consulter le Congrès avant de frapper Damas a pris de court Hollande. Le débat gagne à son tour la classe politique française, où, comme à Washington, on attend des preuves de l'utilisation des armes chimiques par le régime. Tandis qu'en Syrie Bachar al-Assad continue de braver l'opinion internationale.

Le nouveau président des Etats-Unis hérite d'un pouvoir hégémonique inégalé dans l'histoire.

Cassant, buté, fanatique, l'homme choisi par George Bush pour représenter les Etats-Unis à l'ONU méprise cette organisation internationale. Pour mieux la dynamiter ?

La réforme de l'assurance-maladie, que tous ses prédécesseurs avaient échoué à imposer, constitue une victoire historique pour le président des Etats-Unis. Elle le renforce sur le plan intérieur et lui permet de reprendre l'initiative au niveau international.

Selon l'ex-ministre des Affaires étrangères, le président américain a raison de préférer le réalisme au passage en force, dépassé dans notre monde multipolaire et instable.

Un déficit de 12% du PIB, une activité en baisse de 6% en 3 mois, 5 millions d'emplois détruits en 18 mois... et une côte de popularité au zénith ? Deux raisons essentielles à cela

Après le Japon et Singapour, le président américain s'est rendu en Chine. Le bilan de son voyage paraît bien maigre, eu égard aux efforts déployés.

Les Américains pensent toujours que leur pays est exceptionnel. En revanche, dans toutes les tendances politiques, une grande partie des citoyens préfèreraient que les États-Unis s'engagent moins en tant que gendarme du monde dans leurs relations internationales.

En 1948 - qui s'en souvient ? -, les Etats-Unis avaient hésité à reconnaître Israël (lire « Quand Washington hésitait à reconnaître Israël »). En 2011, ils n'hésitent pas à bloquer l'adhésion de l'Etat palestinien aux Nations unies. Ce veto, encouragé de fait par l'Union européenne, vise, une fois de plus, à « reporter » la décision et à parier sur une reprise des négociations bilatérales - dont l'échec est inscrit dans le mépris d'Israël envers le droit international.

Le parti des "renards intelligents" est devenu celui des "hérissons stupides".