A l'heure où le statut de beau-parent est en discussion et où les sujets sur la famille moderne sont d'actualité, l'auteur revient sur ces nouvelles lois tout en prévenant que cette rénovation ne doit pas perturber la mission de la famille à l'égard de l'enfant, insistant sur la notion de filiation dans la construction de l'estime de soi.

Une étude de la famille envisagée sous différents aspects : groupe domestique, rapports entre les générations, liens entre famille et faits politiques. Les résultats des recherches sur l'habitat, l'école, le travail sont présentés. L'accent est mis sur les effets de l'exclusion qui ont cassé la notion de famille moyenne ainsi que sur les répercussions de l'ethnicisation des rapports sociaux.

Le sociologue montre comment les conjoints, parents, enfants, et adolescents se débrouillent avec l'objectif paradoxal d'échanges égalitaires entre les sexes et entre les générations. La question du pouvoir reste centrale au sein de la sphère privée, alors qu'est affirmé pour chacun l'objectif de son épanouissement personnel. Le dialogue se révèle alors dans bien des cas un idéal précaire.

Paul Yonnet est l'auteur, dans la même collection, de Jeux, modes et masses (1985), de Systèmes des sports (1998), de Travail, loisir (1999) et de Huit leçons sur le sport (2004).

Une analyse des évolutions familiales observées depuis les années 1965 qui aborde de manière critique les différentes interprétations qui ont foisonné au cours des dernières décennies sur les changements familiaux.

L'étude regroupe les réflexions de chercheurs et universitaires sur le thème de l'évolution de la famille liée aux mutations sociales et à la modernité. Elle propose quelques repères sur des sujets comme la parentalité aujourd'hui, être adolescent aujourd'hui, les regards sur les parents, transformations familiales et fondements anthropologiques, etc.

Essai, paru en 1989, sur la place que reconnaît la philosophie aux femmes au sein de la famille et plus largement sur l'absence d'égalité homme-femme dans la sphère privée et sur l'extension de cette inégalité aux mondes professionnel et politique.

Cette étude, fondée sur une synthèse de témoignages, se concentre sur les mères célibataires de 20 à 50 ans. Elle distingue les différents types de relations avec le père, les liens existant entre la mère et l'enfant, les responsabilités qui incombent à la mère et montre que malgré la vie affective quasi inexistante, la recomposition familiale reste un objectif pour la majorité de ces femmes.

L'auteure réfléchit aux conséquences de trois changements majeurs, à savoir la pilule, la libération des moeurs et les progrès de la génétique, sur la société occidentale et notamment sur la place accordée à la famille, depuis le milieu des années 1960. Evelyne Sullerot, née le 10 octobre 1924 à Montrouge (Seine) et morte le 31 mars 2017 à Paris1, est une sociologue et militante féministe française, auteur de nombreux ouvrages sur la cause des femmes et la famille, et co-fondatrice de l'ancêtre du mouvement français pour le planning familial. Ses positions évoluent dans les années 19801. Dans son ouvrage intitulé Pilule, sexe et ADN, trois révolutions qui ont bouleversé la famille, Évelyne Sullerot écrit notamment au sujet de la révolution sexuelle de 68 : « La révolution sexuelle au lieu de renforcer le couple, l’a fragilisé : le culte du plaisir immédiat l’a emporté sur le désir d’avenir et d’accomplissement par les enfants et [le planning familial a] dérapé vers la guerre des sexes entraînant la négation du couple et l’élimination des pères ». Parlant de l'avortement : « J’étais contre le fait d’en faire un droit [...] Or aujourd'hui l’avortement est devenu une “contraception-bis”, et même “un droit à détruire” ». Réticente au don d'ovocytes pour les femmes stériles, elle s'oppose à la GPA : « qu’on s’achète un incubateur » la « révulse » dit-elle

Un essai sur les bouleversements de la vie des mères après la naissance de leur enfant dans une société de la performance. L'auteure étudie le paradoxe entre la nécessité du dévouement, de la transmission de valeurs essentielles à la construction d'une société évoluée, et l'environnement hostile aux nouveaux parents et jeunes enfants. ©Electre 2024

Etude de la cellule de base qui, depuis la Révolution française, passe d'une société holiste (du grec holos: entier) à une société individualiste : les sociétés holistes sont structurées par un lien de filiation, les sociétés individualistes peuvent choisir leur propre définition. L'auteur montre comment la crise vient justement du lien électif, plus instable mais qui prime sur le lien hérité.

Aborde la question de l'homoparentalité en présentant les points de vue des psychanalystes et les dispositions du droit français et européen sur la question. Rend compte des revendications des parents homosexuels.