La saisonnalité des naissances a presque disparu en France et dans nombre de pays développé. Un mystérieux pic demeure pourtant fin septembre.

Notre pays fait des bébés. Le taux de fécondité, c'est-à-dire le nombre moyen d'enfants qu'ont les femmes au cours de leur vie entre 15 et 50 ans, y est le plus élevé d'Europe.

Les Français, nous serine-t-on, n'auraient pas le moral. Et pourtant, année après année, ils donnent naissance, dans la joie et la bonne humeur, à une cohorte d'enfants : 800 000 bébés en 2006.

Avec 16 800 enfants de plus en préélémentaire cette rentrée, et 53 900 l'an prochain, les écoles maternelles des grandes villes connaissent des problèmes d'accueil et de sureffectifs, mais aussi d'inscriptions.

Très répandue est l'idée que "la transition démographique" se traduit pas le passage d'une situation d'équilibre démographique marquée par une forte fécondité et une mortalité précoce à une autre situation d'équilibre cette fois marquée pas une faible fécondité et une mortalité tardive...

La baisse de la fécondité constitue en France une tendance séculaire. Ce pays était, en 1900, déjà confronté à un processus de vieillissement démographique particulièrement important.

Décryptage avec données chiffrées, en juillet 2010, de l'évolution à attendre de la démographie française au cours des prochaines décennies sous l'effet du vieillissement de la population et de l'accroissement de la proportion de personnes âgées dans la population, et analyse de l'ampleur des défis qui seront à relever en termes, non seulement, de financement des retraites, mais aussi de dépenses de santé, le risque dépendance en tête. Détails et explications.