Lors de ses voeux aux forces économiques du pays, le 6 janvier 2010, Nicolas Sarkozy a vanté sa gestion de la crise en 2009. Pourtant, sa politique en la matière ne fait pas l'unanimité dans la presse étrangère. De New York à Berlin, les observateurs de la France remettent en cause son manque de sagacité, son interventionnisme à outrance et son agressivité. Face à la montée du chômage et à l'explosion de la dette publique, le chef de l'Etat semble incapable de trouver la bonne recette.

Les immigrés sont une excellente affaire pour l'Etat français : ils rapportent une grosse douzaine de milliards d'euros par an et paient nos retraites.

La perte du triple A a relégué la France dans la catégorie des ″pays du Club Med″, sous l'oeil inquiet des capitales étrangères. A moins de cent jours de l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy voit ses chances de victoire s'amoindrir. D'autant que le salut ne viendra pas de l'Europe, engluée dans la crise.

Ils étaient venus d'Amérique latine pour se construire une vie en Espagne. Aujourd'hui chassés par la crise, ils viennent en France. Et jouent leur survie.

A en croire le discours à la mode et le patron américain des pneus Titan, la France serait devenue l'homme malade de l'Europe. Un discours mal argumenté.

L'Hexagone n'est plus qu'un vieux pays indolent exploité par ses élites, frappé par la corruption, et dont l'économie décline.

L'agence de notation Standard & Poor's a abaissé la note de la France. Une décision purement idéologique, dénonce le Prix Nobel d'économie Paul Krugman.

Notre modèle social crée des chômeurs. Mais tout le monde le défend...

Des coupes budgétaires ici, des petits cadeaux là et des impôts partout. Habileté ou laxisme ? Enquête.

Ce Finlandais libéral surveille, au nom de Bruxelles, les finances de la France. Par chance, il nous aime bien...

Ce devait être un choc de compétitivité. Ce ne sera qu'un pacte. Histoire d'une valse à mille temps.

Economiste visionnaire pour les uns, grand inquisiteur dérangeant pour les autres, "libéral parce que social" (donc inclassable), ce spécialiste des questions liées à l'emploi, à la prospective et à la démographie se penche ici sur le cas France. Sans concession, comme dans ses livres où il fustige l'exclusion des jeunes, le chômage de masse ou les exceptions françaises.