Les signes d'amélioration de la situation économique se multiplient en France, sous l'effet d'une conjonction de facteurs favorables : baisses du prix des hydrocarbures, de l'euro et des taux. Mais les entreprises hésitent encore à investir. Un véritable redressement demandera du temps et des efforts, en particulier sur le front de l'emploi.

Le jugement des patrons de filiales de multinationales sur l'économie française s'adoucit. Réunis pour la dixième édition des Etats de la France, ils portent un regard favorable sur les réformes engagées, même s'ils continuent à les trouver trop faibles et trop lentes. Résultats d'un sondage exclusif.

Un point de vue sur la France en contre-pied du pessimisme ambiant.

Nécessité de revoir le modèle de l'économie française, en 2013, comme le prouve le lancement, par le gouvernement et le Medef chacun de leur côté, d'un chantier de prospective sur l'avenir du pays à l'horizon de dix à douze ans. Alors que le système français a trop évolué au gré des circonstances au cours des trente dernières années, la priorité doit maintenant être donnée à la production, et plus particulièrement au Made in France, et non plus à la consommation.

Lister les options, définir les priorités et formuler les objectifs. Après le temps du diagnostic celui des propositions.

La crédibilité et les incertitudes du programme de stabilité en langage chiffré.

Le calcul politique commande de ne pas aller plus loin dans les réformes. Tant pis pour le calcul économique.

Engagement du gouvernement français sur la voie d'une politique volontariste de relance des activités industrielles sur l'ensemble du territoire afin d'enrayer le processus de désindustrialisation, qui progresse lentement mais de manière régulière depuis une trentaine d'années. Une politique reposant sur la mobilisation de tous les acteurs concernés autour de 34 plans dits de la "Nouvelle France industrielle", qui visent à inciter les industriels à investir dans des projets porteurs d'avenir. Objectif : la création d'environ un demi-million d'emplois nouveaux d'ici à l'horizon 2025.

Que reste-t-il du pouvoir de l'exécutif en matière économique ? Plus que vous ne pensez mais pas ce que vous pensez.

Les petits (et grands) énervements du « Nouvel Economiste ».

Désindustrialisation, déficit commercial, perte d'attractivité du territoire..., l'inquiétude sur la compétitivité de l'économie française est centrale dans le débat public depuis le milieu des années 2000. Du rapport Attali (2008) au rapport Gallois (2012), qui a débouché sur la récente "loi Macron", son rétablissement apparaît comme un objectif prioritaire des politiques publiques. Flora Bellone et Raphaël Chiappini commencent par poser le diagnostic, avant de préconiser les remèdes.