Les dépenses totales de santé représentent aujourd'hui, en France, 240 milliards d'euros et 12% du produit intérieur brut, à l'issue de 60 ans d'une croissance considérable. Cette tendance à la hausse ne va sans doute pas s'arrêter, même si des tentatives récurrentes de modération arrivent à freiner un peu la part de ces dépenses prise en charge et socialisée par l'assurance maladie, au risque, de mettre à mal ses objectifs sociaux. La notion même de santé et des pratiques qui lui sont liées sont transformées par l'évolution technique et sociétale.

L'URSSAF d'Ile-de-France a lancé en mai 2016 une procédure visant à requalifier en salariat le statut professionnel des chauffeurs que leurs clients contactent en recourant aux services de la plate-forme Uber. Cette société américaine qui assure l'interface entre chauffeurs et passagers de VTC (véhicules de tourisme avec chauffeur) n'est pas seule en cause : à travers elle sont visées de nouvelles formes de travail, ainsi que les sociétés et les personnes qui y ont recours.

Ballon d'essai pour 2012 couvert par l'Elysée ou dérapage d'un ministre ambitieux ? Quoi qu'il en soit, ce sont les pauvres qui risquent de trinquer.

A la veille du sommet social du 18 janvier 2012, le leader de la CFDT souligne l'urgence de mesures pour l'emploi et réaffirme sa volonté de ne pas se laisser instrumentaliser.

Non seulement ce dispositif fiscal ne représente qu'une partie des aides à la politique familiale, mais sa réforme ne pénaliserait pas les classes moyennes.

Les déchirements autour de la succession de Bernard Thibault nuisent au dialogue social que le gouvernement veut nouer avec la centrale.

Une conjoncture politique et économique morose, des partenaires sociaux combatifs, des réformes explosives en vue sur les retraites, la formation, l'assurance-chômage... Ce deuxième grand rendez-vous social de l'ère Hollande s'annonce périlleux.

Pour réconcilier le pays qui vit bien et celui des exclus, les réponses traditionnelles de la gauche paraissent inopérantes, voire contre-productives.

Réformer le vieux "modèle social français". C'est le nouveau chantier du président, qui prétend s'attaquer aux rigidités du marché du travail et aux forteresses syndicales.

La réforme des retraites ? C'est lui. Les négociations avec les syndicats ? C'est encore lui. Le choix des ministres ? Toujours lui. Alors qu'à l'Elysée souffle un vent de folie, le conseiller social de Nicolas Sarkozy, aux attributions de plus en plus larges, fait figure de sage. Une réputation qui ne lui sera pas de trop pour mener à bien la réforme la plus explosive du quinquennat.

Maîtriser les dépenses sans réduire les protections des assurés : c'est la feuille de route fixée par la ministre. Un pari difficile face à la hausse naturelle des dépenses de santé.

Enquête sur cinq idées reçues concernant l'assistanat en France, fin 2013, alors que les règles de l'assurance chômage vont être renégociées. Parmi les préjugés : les chômeurs profitent indûment de leurs allocations ; certains dispositifs découragent la reprise d'un emploi ; nos aides sont plus généreuses qu'à l'étranger ; le RSA n'incite pas à reprendre un emploi ; les immigrés profitent particulièrement de notre système.