Une veuve crée, dans les années 1930, les premières revues nues à Londres. C'est le thème du nouveau film de Frears pour lequel Audrey Tautou a joué un rôle déterminant.

Près d'un million de Britanniques ont couru voir, en deux semaines, "The Queen", film magistral retraçant le duel politique qui, à la mort de Diana, opposa Tony Blair et Elisabeth II.

C'est sur le tempo de "High Fidelity" de Stephen Frears que cet acteur subtil et discret montre qu'il est devenu un atout majeur du cinéma américain.

Un pied en Angleterre, l'autre en Amérique, Stephen Frears passe avec le même enthousiasme du "petit" film au "gros". Après "The Snapper", il a tourné "Mary Reilly" avec Julia Roberts et John Malkovich.

Le premier a demandé au second de signer la b.o. de "The Van". Paroles et musique.

Pour son premier film en anglais, l'héroïne d'Amélie Poulain se retrouve devant la caméra de Stephen Frears.

Avec "The Queen", Stephen Frears explore l'intimité de la famille royale anglaise la semaine qui a suivi la mort de Lady Di et où la couronne a vacillé.

Avec ses trois nouveaux héros, qui ne vivent que pour leurs disques, Stephen Frears enrichit sa galerie de paumés.

Tout a déjà été dit sur Florence Foster Jenkins (1868-1945), à l'occasion de la sortie du film de Xavier Giannoli, "Marguerite" (2015), inspiré de sa vie. Tout : son désir de devenir cantatrice, son travail acharné pour apprendre le répertoire classique, son incapacité à chanter juste, le silence honteux ou complice de son entourage, le concert dans la célèbre salle du Carnegie Hall, sa mort, sa célébrité post-mortem sous les traits de Susan Alexander dans "Citizen Kane" (1941) d'Orson Welles ou de la Castafiore chez Hergé.

Stephen Frears adapte Chéri de Colette, vingt ans après avoir tourné Les Liaisons dangereuses. Comme chez Laclos, la bagatelle peut y être mortelle