Le gouvernement de coalition entre socialistes et Podemos pourrait s’en prendre à la corrida, craint cet éditorialiste qui défend la fiesta nationale

En Israël, les Palestiniens sont toujours perçus comme une menace. Tout comme les Noirs l’étaient dans les années 1960 pour la gauche américaine.

Bastion rouge, l'Emilie-Romagne tente de résister à la Ligue de Matteo Salvini, lors des régionales du 26 janvier 2020.

La gauche était le parti de l’avenir. C’est de ses promesses qu’elle tirait sa force de mobilisation. Elle a manifestement perdu la faculté d’en dessiner un visage crédible, et c’est à cette impuissance qu’elle doit son déclin, si frappant en Europe. Une situation qui ne peut être que particulièrement ressentie par les nouvelles générations qui auront à définir et à bâtir cet avenir. D’où l’idée de demander à quelques-uns de leurs représentants la façon dont ils envisagent de relever ce défi, dans le souci de marier imagination et esprit de responsabilité. Comment en est-on arrivé là ?

Marc Lazar est depuis 2014 le directeur du Centre d'histoire de Sciences Po Paris, où il enseigne l'histoire et la sociologie politique. Grand spécialiste des gauches européennes, particulièrement du Parti communiste français, il a notamment publié "Le Communisme, une passion française" (2e éd., Perrin, 2005) et codirigé de nombreux ouvrages collectifs précieux pour la compréhension de l'histoire politique française.

Le philosophe de gauche met en garde son camp contre plusieurs tentations : la décroissance forcée, le discours écologiste culpabilisant ou l'opposition entre peuple et élite.

Faconde populaire, communisme canal historique, héritage stalinien : l'ancien secrétaire général du PCF, né il y a cent ans, le 7 juin 1920, semble incarner une ère politique enterrée. Mais certaines de ses prises de position paraîtraient presque prophétiques aujourd'hui, à l'heure où la gauche fait le compte de ses propres erreurs.

Emiettés en une myriade de formations et sans chef incontesté, les partis de gauche multiplient les alliances aux municipales et réfléchissent à une candidature commune pour 2022. Mais le flou règne concernant le projet politique, l'identité de la tête d'affiche et les modalités de sa désignation.

George Orwell , dont l'oeuvre intégrera "La Bibliothèque de la Pléiade" en octobre 2020, est devenu une icône, presque consensuelle. Pourtant, l'unanimité apparente masque des positions politiques originales et polémiques. Sommaire. Orwell, un socialiste pas comme les autres. Orwell récupéré, mais par qui ? En quoi Orwell est-il encore d'actualité ?

Le parti écologiste et La France insoumise ont invité des têtes d'affiche de la mouvance racialiste à s'exprimer sur les sujets liés aux discriminations. Une illustration du recul de l'universalisme à gauche.

Alors que socialistes, Verts et Insoumis commencent à se pencher - et à s'écharper - sur la présidentielle 2022, l'ex-frondeur, toujours encarté au PS, tire la sonnette d'alarme à gauche.