Si "Conversation animée avec Noam Chomsky" a pu naguère apparaître comme l'envers antisystème du "Green Hornet" que Michel Gondry avait tourné parallèlement, c'est bien à l'aune de "L'Écume des jours" qu'il faut mesurer aujourd'hui la découverte de "Microbe et Gasoil".

Adaptant « L'Écume des jours », Michel Gondry reste dans sa bulle et réduit Boris Vian à des gadgets.

La maison à remonter le temps.

Au long de sa courte vie, les relations de Boris Vian avec l'écran magique ont été marquées du signe de l'infortune continue.

Proust, Céline, Kafka, Joyce, La Bible, Philip K. Dick... Ils sont nombreux les ouvrages à avoir fait vaciller les certitudes des cinéastes. Ce mois-ci, Michel Gondry s'attaque à un monument du genre : ″L'Ecume des jours″. Retour sur cinq tours de force.

Des Peugeot sens dessus dessous, un ″pianocktail″ jazzy et une maison qui rétrécit... en adaptant ″L'écume des jours″ au cinéma, Michel Gondry multiplie les clins d'oeil aux artistes contemporains (de Gabriel Orozco à Erwin Wurm) à grands coups de prototypes bizarres. Moteur !