Bison Ravi et le cinéma
Bulletin : <>Quinzaine littéraire 1081 - avril 2013
01 avril 2013
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Au long de sa courte vie, les relations de Boris Vian avec l'écran magique ont été marquées du signe de l'infortune continue. Si sa passion était vive - et tôt éveillée, dès ses 6 ans, comme il le chantait dans ″Cinématographe″ -, elle n'a jamais été payée de retour, et toutes ses approches ne se sont concrétisées que de façon ponctuelle : en tant qu'acteur, quelques apparitions furtives dans des courts métrages d'amis, Paul Paviot ou Henri Gruel, un rôle de cardinal dessiné par Prévert dans ″Notre-Dame de Paris″ de Delannoy, Prévan dans ″Les Liaisons dangereuses″ version Vadim, lui-même dans l'éblouissant sketch, adapté de Moravia, du ″Bel Age″ de son complice Pierre Kast, et c'est tout. Un peu plus que le simple figurant qu'il fut dans ″Madame et son flirt″ (1945) et qui servit de matière à une nouvelle des ″Fourmis″ - mais guère.