Aujourd'hui à l'ombre des institutions publiques et des grandes sociétés, les 330 000 entrepreneurs français qui ont franchi le pas en 2007, ont-ils l'esprit qui les fera grandir, comme leurs homologues outre-Atlantique ?

Décryptage, début 2012, de l'évolution de la pratique de l'essaimage dans les entreprises françaises qui consiste à chercher dans les équipes des entrepreneurs et de les aider à créer leur entreprise. Longtemps perçue comme une astuce pour dissimuler des licenciements, la méthode s'est petit à petit imposée comme un outil RH (ressources humaines) plus professionnalisé. Si certains la pratiquent sans la nommer, d'autres créent un cellule et communiquent autour de la pratique.

Mouvement de collaboration, en France, entre les grands groupes et les jeunes pousses qui voient le jour. On parle alors de co-working, d'innovation ouverte ou d'incubation. Pour les grandes entreprises, il s'agit d'accélérer l'innovation et d'éviter l'ubérisation, mais aussi de transformer l'organisation. Les start-ups, quant à elles, peuvent accéder aux marchés, aux conseils et aux financements. Quelques règles et bonnes pratiques sont à respecter toutefois pour le partenariat soit réussi.

Les entreprises superstars ont besoin d'un impressionnant éventail de qualités pour le rester.

Que vous parliez centrales thermo-solaires, développement ferroviaire ou armes avec lecture optique, partout dans le monde, vous risquez de tomber sur des équipements de CMI. Son nouveau patron, le Franco-Canadien Jean-Luc Maurange, évoque les atouts, stratégies et limites d'un tel groupe, résolument indépendant.

Entre grandes entreprises et start-up, les relations sont parfois déséquilibrées. Le prix coorganisé par Raise et Bain & Company prouve que leur collaboration peut s’avérer fructueuse pour les deux parties.

Ils sont à la tête des plus grands groupes français. Ils se croyaient invulnérables. Les voilà, du jour au lendemain, devant le juge... Hier peu soucieux de moraliser la vie publique, ils font aujourd'hui assaut de bonnes intentions. Récit d'une crise.

Délocalisations pour les uns, rémunérations stratosphériques pour les autres : doublement profitable pour ceux qui l'énoncent, le discours sur la mondialisation justifie à la fois la concurrence qui ″s'impose″ aux salariés et les privilèges dont jouit une jet-set présentée comme supranationale. Une étude minutieuse montre pourtant que les bases de cette élite autoproclamée restent nationales.

Il est à la mode de dénigrer les grandes entreprises. Et il y a un sujet qui fait l'unanimité dans de nombreuses critiques : le salaire des dirigeants. Nous entendons que les PDG sont trop payés, en tout cas par rapport aux salaires des travailleurs, qu'ils gréent les salaires des autres ou que leurs salaires ne sont pas assez liés aux résultats. Mais la vérité la plus probable est que le salaire des PDG est largement causée par une compétition intense.