Des histoires, des reconstitutions pour comprendre ce que vécurent ces écrivains devenus tous célèbres après-guerre, des extraits de textes et de poèmes, témoignant de ce que vécurent Cendrars, Bernanos, Céline, Montherlant. L'ouvrage traite également des écrivains amis étrangers comme Hemingway ou Dos Passos.

A travers les correspondances, les carnets et les témoignages des intellectuels français présents sur le front lors de la Première Guerre mondiale, l'historien met en lumière une cristallisation des distances sociales dans les tranchées, loin du mythe de l'osmose entre les classes. ©Electre 2017

L'une des réponses les plus singulières à la Grande Guerre a sans nul doute été l'écriture littéraire de l'expérience guerrière. Par milliers, auteurs connus et inconnus (Henri Barbusse, Agust Stramm, Ernst Jünger, Léon Werth, Maurice Genevoix, Kurt Heynicke) se sont saisis de leur vécu au front pour en rendre compte par le roman ou la poésie. Par ses relations avec le public, les milieux littéraires ou la censure, ce "dit" de la guerre a su prendre une place centrale dans les sociétés en guerre. Légitimés par l'expérience du front et répondant à une demande de sens, ces textes ont en effet longtemps rencontré un large succès auprès de ceux qui n'ont pas connu l'enfer de la guerre.

L'ouvrage bilingue consiste en une bibliographie récapitulative comme outil d'évaluation de la recherche historique. Les différents chapitres couvrent les thèmes suivants : La Belgique occupée, l'administration du territoire par l'occupant, la fiscalité, presse et propagande, les langues avec la question allemande dans les territoires belges de langue allemande, les rapports avec les églises, les aspects judiciaires et répressifs, le Grand-Duché de Luxembourg et Pays Bas, la sortie de guerre, les domaines spéciaux (guerre et patrimoine, archéologie militaire), thèses et mémoires de licence en histoire (1977-2018).