Alors que se profilent les Jeux olympiques de Paris 2024, Raymond Pointu (82 ans) a pris la plume pour dénoncer la « barnumisation » dont ces Jeux sont victimes.

Après la Grande Guerre, Alice Milliat organise les premiers Jeux olympiques féminins, défiant Coubertin.

Sous-secrétaire d'Etat à l'Organisation des loisirs et des sports du gouvernement du Front populaire, Léo Lagrange s'opposa à la participation de la France aux jeux Olympiques de Berlin. Il soutenait une autre vision du sport, associée à la conquête des loisirs pour la classe ouvrière.

Cent ans que Paris attendait ses J.O. Mais que reste-t-il de l'idéal athénien ? Du symbole de paix de Coubertin ? Etaient-ils si éloignés de notre barnum médiatique ? Pas si sûr. Le "star system" grec n'avait rien à nous envier. Ni ses tricheurs ni ses financiers ! Pourtant, les J.O. restent cette éternelle machine à fabrique du rêve...

Pensés comme un levier éducatif, les Jeux promeuvent les « valeurs olympiques » au sein de la jeunesse. De plus en plus institutionnalisée, cette éducation à l’olympisme a évolué au fil du temps.

Si le fondateur des Jeux modernes est de moins en moins fréquentable, sa contemporaine, créatrice des JO féminins, sort enfin de l'oubli. Une injustice mémorielle (presque) réparée.

Figure discutée du monde sportif, écrivain et pédagogue, le baron de Coubertin a créé les Jeux olympiques de l'ère moderne en 1896 à Athènes. Il a marqué par ses idées originales cet événement international, qui fête cet été à Paris sa trente-troisième édition.