Si ce n'est pas encore la fièvre, le marché s'échauffe de jour en jour pour les cadres et techniciens, avec ou sans expérience. Et au sortir des grandes écoles c'est déjà l'effervescence.

Selon les spécialistes du marché du travail, les indicateurs passent au vert. La France recommence à créer des emplois. Raison de plus pour viser juste.

Les jeunes docteurs ont la cote ! Une majorité réalise sa thèse en moins de trois ans, s'insère mieux et plus vite qu'on ne l'imagine et séduit les recruteurs du privé.

Si la société salariale est en crise et ne peut plus fonctionner dans l'état, il ne faut pourtant pas rompre précipitamment avec son esprit, puisqu'elle était parvenue a conjurer dans une grande mesure la "vulnérabilité de masse"...

Ce n'est pas un rêve : la France pourrait retrouver le plein-emploi d'ici à dix ans. Avec la croissance, les créations de postes se multiplient.

C'est la foire d'empoigne dans les start-up et les entreprises du Net. On recherche des cadres, des ingénieurs télécoms, des informaticiens, des infographistes, des commerciaux, des managers... libres de suite et passionnés de l'internet.

Nous avons souligné, dans la revue "Futuribles", que le contenu en emplois de la croissance économique française était particulièrement faible en comparison des autres pays industrialisés. Arnaud Girardin montre ici que la situation s'améliore progressivement.

L'arrivée, sur le marché du travail, des générations creuses du baby krach, au moment où les générations nombreuses du baby boom partiront à la retraite, risque de se traduire, en Europe, par une diminution de 30 millions d'actifs.

Bien que la France conserve un taux de chômage élevé (et un important sous-emploi), depuis plus de deux ans sont régulièrement dénoncées, dans des métiers fort différents, des pénuries de main d'oeuvre.