Le scandale ″News of the World″ secoue tout le pays. Il montre surtout la nécessité de réformer la presse, la police... et sans doute le gouvernement.

Après la chute de News International, la presse de gauche britannique ironise. Elle propose de transformer l'ancien QG londonien du groupe en lieu d'exposition des fourberies du magnat des médias.

Né en Australie mais naturalisé américain depuis 1985, Rupert Murdoch est à la tête de News Corp, véritable empire médiatique qui s'étend sur tous les supports et pratiqement tous les continents: Fox News, The Time of London, The Wall Stree Journal, c'est lui.

Après le scandale des écoutes, les déchirements menacent la famille.

Le français Canal+, l'allemand Bertelsmann et le géant américain Murdoch viennent d'annoncer leur alliance pour s'attaquer au marché européen de la télévision payante. Les dessous d'une union où tout a commencé par une histoire de foot.

Il est partout : aux Etats-Unis, en Amérique du Sud, en Inde, en Australie ou en Chine. Il possède des journaux, des magazines, des chaînes de télévision, ses studios qui fabriquent de mauvaises séries ou de grands films commerciaux...

Ce magnat américain règne sur la Twentieth Century Fox, 175 journaux et des centaines de chaînes diffusées par satellite dans le monde entier. Cet empire, construit en cinquante ans à partir d'un simple petit quotidien australien, est aujourd'hui au service de George W. Bush.

Magnat ultraconservateur des médias, Murdoch est aujourd'hui menacé par John Malone, un concurrent encombrant.

La famille Bancroft a craqué, et vendu... Encore une ! La presse écrite américaine est abandonnée par ses familles fondatrices.