Le nom de Gene Karman vous dit-il quelque chose ? C'était un photographe de presse, et vous connaissez au moins l'une de ses photos, prise en 1952 pendant le tournage du film Niagara de Henry Hathaway : un portrait en buste de Marilyn Monroe. Et vous la connaissez bien davantage dans la déclinaison géniale qu'en a faite, en 1963, Andy Warhol. Il arrive ainsi que la transcription phagocyte à ce point son support qu'elle prenne valeur d'oeuvre à part entière, tout en renforçant la valeur iconique de l'original.

Les impromptus posthumes font partie de l'ultime legs du compositeur autrichien. Quel pianiste saura en révéler les clairs-obscurs et faire chanter le romantisme ailé ?

Le pianiste russe ne donne qu'une petite quarantaine de concerts par an après avoir vécu à un rythme effréné. Connu pour ses programmes où il a fait montre d'une folle virtuosité, il publie aujourd'hui un disque Brahms tout en profondeur. Entretien.

Cette année 2017, le pianiste et chef allemand présidera le Concours international de piano Clara Haskil et sera l'un des grands invités du Festival et Académie de musique de Zermatt.

Incontestable virtuose, le jeune pianiste et compositeur russe a conquis le monde. Formé par les meilleurs, lauréat de prix prestigieux, il n'en a pas moins développé une vision et une approche personnelle de la musique, tout en intensité, et d'une grande curiosité. Rencontre avec ce bourreau de travail de vingt-six ans.

Le pianiste toulousain, qui s'illustre tant en solo qu'au sein du Trio Les Esprits, est un véritable enfant du siècle. Aussi brillant qu'il est discret, il emploie sa lumineuse inspiration à recréer sans cesse un pont entre passé et présent.

Son nouveau disque consacré aux deux dernières "Sonates" de Schubert est l'événement choc de ce mois-ci. Intransigeant, ultra-perfectionniste, cultivant le goût du secret, ce mythe vivant du piano n'accorde presque jamais d'entretiens. Nous avons eu le privilège de la rencontrer à Berlin. Interview exclusive.

Cette oeuvre d'avant-guerre dessine les ombres terrifiantes s'abattant sur le monde, attisant les angoisses profondes du compositeur Russe. Quel pianiste saura restituer le chaos qui domine ce menaçant XXe siècle?

"La musique, ça sert à quoi ?" De cette question posée par une petite fille à la sortie d'un concert est né "Renaître", quatrième livre d'Hélène Grimaud. Au fil d'entretiens avec son ami l'écrivain Stéphane Barsacq, la pianiste y revient sur ses souvenirs de musicienne et ses multiples engagements. Morceaux choisis.

Le recueil de "vieux chants populaire allemands" publié en 1805 par Achim von Arnim et Clemens Brentano sous le titre "Des Knaben Wunderhorn" ("Du Cor enchanté de l'enfant"), fut pour Mahler plus qu'un goût littéraire : une obsession. Il en tira neuf lieder en 1887 et 1890, puis douze (réunis sous le titre "Humoresken" en 1899) auxquels une édition de 1901 ajoute "Revelge" et "Der Tambourg'sell".

L'appartement du musicien abrite un mouton de bois mais curieusement pas de clavier. Réservant le travail loin de l'agitation parisienne, le pianiste trouve ici à nourrir son âme d'enfant.

Il joue un jour avec Scylla, Vald, SCH. Et se produit le lendemain salle Pleyel, ou sous les aurores boréales. A 32 ans, le pianiste Sofiane Pamart, venu de la banlieue lilloise pour devenir l'un des pianistes les plus streamés au monde, est ce que l'on appelle un phénomène. Pourquoi lui ? Et comment ? Alors qu'il se produira en solo à Bercy le 17 novembre prochain, le musicien appuie sur "rembobiner".