Avec un taux de natalité en baisse dans la plupart des régions du monde, la planète approche de sa bascule démographique plus vite que prévu. Sur tous les continents, les sociétés se posent des questions concrètes, au sujet du marché du travail ou des systèmes de retraite, mais également existentielles, quant à la planète qu’on imagine pour demain. Et de nombreuses pistes politiques sont en discussion. Sommaire. Un baby-blues mondial. Un problème plus préoccupant que la surpopulation. La gauche européenne doit s'emparer de ce débat. Quand les gouvernements s'en mêlent.

Face à la dénatalité qui frappe à nouveau le pays, Vladimir Poutine a annoncé une série de mesures. De leur côté, certains experts plaident pour la lutte contre le divorce et le concubinage.

Dans la Roumanie des années 1980, l’avortement reste interdit et les produits alimentaires sont rationnés. Veronica D. Niculescu se place sous le patronage de Borges et de Tchekhov pour relater cette sombre époque.

Depuis plusieurs décennies, la natalité recule dans de nombreux pays, et parfois même dévisse, comme en Europe du Sud. Cette journaliste spécialisée dans les questions de genre et de reproduction analyse ce phénomène pour le "New York Times". Si la natalité traduit d'abord un progrès, elle témoigne aussi d'une faillite du capitalisme moderne, avec ses inégalités croissantes, son individualisme et son incapacité à régler la crise climatique. Pourtant la démographie reste un enjeu majeur aux yeux de nombreux pays, qui tentent de la contrôler en introduisant de nouvelles mesures.

Le gouvernement russe met volontiers l’accent sur l’importance et la défense de la famille. Qu’en est-il de la situation effective dans le pays ? Si la durée de vie augmente, la démographie est en berne, en dépit de certaines mesures natalistes. Le taux de pauvreté contribue aux difficultés des familles. La situation est loin de correspondre aux attentes des politiques.