Le président lui a donné trois mois pour "réparer" la France. Cela ne lui fait "ni chaud ni froid". Récit.

Voici dix ans, pour le dixième anniversaire de "Questions internationales", un numéro double avait été consacré à « La France dans le monde ». Dix ans plus tard, pour le vingtième anniversaire, il est logique de reprendre ce thème, pas tant pour mesurer le chemin parcouru que pour situer le pays, avec ses forces et faiblesses, dans le nouveau contexte international. Les deux ont sensiblement évolué, de sorte que ce dossier ne saurait être la reproduction du premier, même si la comparaison reste intéressante.

Le président sature son emploi du temps de contacts avec les Français et de promesses en cascade. Une fuite en avant ?

C’est un énième projet de loi immigration qui revient sur la table. Le vingt-neuvième depuis 1980. Les migrations ont-elles tant évolué pour justifier une telle inflation législative ? Peut-être faut-il examiner le rapport de l’État au concept de nationalité. C’est ce que propose l’autrice d’"Étranger", juriste, chercheuse et membre du Groupe d’information et de soutien des immigré·es (Gisti).

Des émeutes à la dette, en passant par le climat, l'éducation et l'Ukraine, le président de la République répond aux critiques, livre sa vision de l'époque et révèle ce qu'il compte faire de son second mandat. Il dévoile aussi son "initiative politique" pour la rentrée. Entretien au long cours, au fort de Brégançon.

A l'occasion de la sortie de ses Mémoires, l'ex-Premier ministre, dont la parole est désormais très rare, a reçu "Le Point" pour une conversation à bâtons rompus.

L'Elysée le surveille, Elisabeth Borne le marque à la culotte, mais le ministre trace sa route.

Dans "Gouverner la France" (Gallimard, 2022), Michel Winock livre une interprétation historique de l’esprit de révolte français. En dialogue avec Emmanuel Laurentin, il explore les divisions qui n’ont cessé de travailler la société française.

Un mois pour nommer un gouvernement, un mercato chaotique à l'Élysée, une actualité dominée par l'affaire Abad ou le fiasco du Stade de France. Dans les semaines qui ont suivi sa réélection, Emmanuel Macron a donné à ses propres troupes l'impression d'une étrange absence. En paie-t-il le prix aujourd'hui ? Récit.