A Carmaux, ville socialiste depuis 1892, le oui l'a emporté cet automne lors du vote interne au Parti socialiste. Mais aujourd'hui les partisans du non occupent eux aussi le terrain.

La Constitution proposée est un carcan libéral qui ne laisse aucune chance à d'autres sensibilités de faire prévaloir leurs vues... Le non républicain donnera sa chance à une Europe refondée dans la démocratie.

Pour le leader de la gauche italienne, l'Eruope toute entière attend le résultat du référendum français : ce que vous déciderez sera d'une importance capitale".

Ecartelés entre les réglementations bruxelloises et la concurrence des gros, les artisans de la pêche savent que leurs bateaux finiront à la casse.

Exclusif. Pour le grand philosophe allemand, si le non l'emportait en France, "il est certain qu'une dépression s'abattrait sur toute l'Europe, et pour longtemps".

On croyait que les Français ne s'intéressaient pas à la construction européenne. Et voilà que le débat sur le traité les passionne. L'entrée en lice des consciences de l'Europe - de Jacques Delors à Simone Veil - est sans doute pour beaucoup dans ce nouvel élan en faveur du oui.

L'ancien président socialiste du Portugal dit pourquoi il ne comprend pas que des forces qui se réclament de gauche en France militent pour le non.

L'Union est un combat que les forces progressistes d'Europe peuvent remporter, plutôt que de déserter l'arène par un non de fuite.

Qui a voté non et pourquoi ? Claude Weill a épluché toutes les enquêtes effectuées à la sortie des bureaux de vote. Le résultat est souvent déroutant.