Dans cet entretien, Denis Mellier revient sur son dernier ouvrage, "La Vie psychique des équipes". Marqué par son expérience dans le monde de la petite enfance, et fortement influencé par René Kaës et son concept de "l’appareil psychique groupal", Denis Mellier y développe la thèse d’une "réalité psychique des équipes". Il tente ainsi de comprendre le fonctionnement "humain" des institutions, les difficultés qu’on y rencontre avec parfois le développement de relations fusionnelles entre accueillis et accueillants, comme Paul Fustier l’avait déjà noté.

Peut-on se mettre à la place d’autrui ? Il semble bien que oui et qu’il existe trois genres d’empathie : nous devinons les pensées des autres, ressentons leurs émotions et pouvons partager leurs souffrances. Sommaire. Les trois piliers de l'empathie. "Par les neurones miroir, nous avons un rapport direct aux autres", Vittorio Gallese. L'altruisme descend-il du singe ? Sympathie pour la morale. "Les racistes sont en général des gens très empathiques", Paul Bloom. Tête-à-tête avec des monstres. Si loin, si proches

L’année 2020 marque les 250 ans de la naissance du compositeur. Héraut des Lumières et esprit rebelle, Beethoven était aussi un dévot soumis aux princes. Sa musique a été récupérée aussi bien par les humanistes que par les régimes totalitaires. De cet héritage riche et complexe, à nous de ne retenir que ce qui nous élève, plaide la romancière allemande Thea Dorn. L'article se poursuit par l'article du "Financial Times" intitulé "Le mythe du génie solitaire".

Jeune journaliste dans un grand quotidien japonais, Toshiki Miyazaki a eu l’occasion de vivre pendant un mois avec une intelligence artificielle présentée comme une "compagne". Voici le récit de cette expérience ébouriffante.

A partir du 1er septembre 2020, en France, le masque sera obligatoire dans les entreprises, en dehors des bureaux individuels. Une décision qui intervient dans un contexte d’hostilité croissante : en France et ailleurs, des mouvements contestent l’utilité du masque et même la réalité de la pandémie, et sont de plus en plus convaincants. Sommaire. Bal masqué au bureau. J'ai vécu une journée infernale. Elvis est vivant, la Terre est plate et le masque inutile. Faut-il débattre avec les antimasques ?

La vie nocturne des grandes villes n’est plus la même depuis la pandémie. Les confinements et les restrictions sanitaires qui perdurent mènent la vie dure aux bars, salles de concerts et clubs. Le grand quotidien de Lisbonne "Publico" a interrogé des philosophes, psychologues, fêtards, musiciens et noctambules, et dissèque dans un long texte de réflexion ce monde de la transgression, de l’échappatoire et de la création. Ce monde-là est-il voué à disparaître ? Et avec quelles conséquences sur notre santé mentale et sur la dynamique des villes ?

Mastication sonore, avion retardé, mouche bruyantes... Ca y est ? Vous êtes bien énervé ?

Dans une boulangerie d'un quartier populaire de Montpellier, les livres servent de prétexte à la rencontre entre habitant(es) du centre et de la périphérie. Ou comment se réchauffer l'âme entre un thé à la menthe et un extrait de Salinger...

Nous ne parlons là ni des tabasseurs d'enfants, ni des alcooliques stade 4, ni des cinglés du cacheton, ni des grands depressifs. Mais de ceux que les psychologues appellent les "personnalités difficiles" ou à "troubles relationnels"., troubles aggravés par l'enfermement et le contact exclusif de leurs proches. Ceux qu'en langage courant on nomme des emmerdeurs.

Nous voici confrontés à un événement historique qui n'a pas fini d'agir sur nous. Plutôt que de vouloir tout de suite le mettre en boîte, en tirer des leçons définitives ou spéculer sur le monde d'après, suivons le conseil de la philosophe Hannah Arendt : un événement ne nous libère que si nous renonçons à nos habitudes et le saisissons comme une occasion de pensée. Mais comment être à la hauteur ? Sommaire. Circonscrire le moment présent. Qu'avons-nous appris ? Ils ne seront jamais plus comme avant. "La justice elle-même est un besoin vital". Quand trier, c'est penser.

Les hypocondriaques peuvent se frotter les mains (au gel hydroalcoolique !). Demain, nous vivrons enveloppés de toile cirée, dans un monde propre, aseptisé, pourvu des charmes d'une aire d'autoroute. Ni fluides, ni salive, ni miasmes échangés. Une vie bien protégée, recroquevillée. une vie sans la vie.