Un régime alimentaire allégé, mais apportant suffisamment de protéines, de lipides, de vitamines et de sels minéraux améliore la santé et la longévité des rongeurs. En serait-il de même pour l'homme ?

Nous serions très différents, tant intérieurement qu'extérieurement, si l'évolution avait "élaboré" le corps humain pour qu'il fonctionne correctement 100 ans, ou même davantage.

Des pertes de mémoire surviennent souvent quand on vieillit, mais les zones du cerveau touchées différent de celles endommagées par la maladie d'Alzheimer.

Les personnes âgées qui se plaignent de pertes de mémoire dues à l'âge ne se font-elles pas des idées fausses ? Les vieux Chinois, respectés par leurs cadets, résistent beaucoup mieux aux outrages du temps.

Le vieillissement n'est pas sous le strict contrôle d'un ou de quelques gènes, mais il est également soumis aux facteurs environnementaux, épigénétiques. Les mécanismes du déclin des fonctions, le rôle de la protéolyse, ainsi que la perte et le découplage des récepteurs viennent croiser l'influence du stress jusqu'au à l'issus fatale.

Au fil du temps, le corps change et on vieillit. Mais comment ça se fait ?

Un Sherlock Holmes ralenti, à la mémoire défaillante, serait-il encore capable de mener une de ses brillantes enquêtes ? Oui, imagine le réalisateur Bill Condon dans son film "Mr Holmes". Mais que sait-on dans la réalité des effets de l'âge sur la cognition des experts ?

La vieillesse met à mal les capacités de résilience des personnes âgées. Fragilisées, elles ne peuvent plus faire face. Elles ont besoin d'être écoutées et soutenues.

Génétique, biologie cellulaire, laser ou crèmes rajeunissantes... Vivre plus longtemps sans être vieux, du moins sans en avoir l'air, paraît aujourd'hui à notre portée. Nicole Pénicault et Eve Roger ont enquêté auprès de ces chercheurs qui veulent faire reculer les frontières du vieillissement.