La Cité du vin, qui vient d'ouvrir à Bordeaux, ne ressemble à aucun autre équipement. A mi-chemin entre centre d'interprétation et site de loisirs, ce parcours permanent sur le vin fait un usage massif de dispositifs numériques, que complètent boutiques, cave et espaces de dégustation. Des expositions temporaires doivent lui apporter une dimension plus culturelle. Quelque 450 000 visiteurs sont attendus chaque année.

Menteurs, faussaires et imposteurs n'en finissent pas de faire l'actualité. Moins célèbre que l'affaire Cahuzac, celle de Rudy Kurniawan a bouleversé le petit monde des collectionneurs de vin. Cet indonésien faisait passer des mélanges de sa fabrication pour des millésimes d'exception. Poursuivi aux Etats-Unis, il risque quatre-vingts-ans de prison.

La viticulture française se convertit progressivement au bio. Pour preuve, la certification bio, représentée sur les étiquettes par le logo AB et/ou la feuille verte européenne, concerne 10% du vignoble en 2018, contre 7% 5 ans auparavant. Même les grands crus Bordelais s'y sont mis, suite à une prise de conscience venue de lanceurs d'alertes et d'émissions télévisées sur les risques pour la santé et l'environnement liés aux pesticides. Mais pour beaucoup, la conversion au bio n'est pas une question d'image. Ceux-ci ne l'utilisent pas comme un argument commercial.