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Migrants. Identités englouties

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pp.52-87
Le 18 avril 2015, plus de 800 personnes ont cru en leur bonne étoile. Suffisamment pour embarquer vers une nouvelle vie à bord d'un vieux rafiot de pêche. Leur naufrage, au large des côtes libyennes, n'a laissé que 28 survivants. Cette tragédie, les autorités italiennes ont voulu la sortir de l'anonymat, en redonnant leur nom aux victimes pour que chacune retrouve sa place dans l'Histoire. Car derrière chaque chiffre se cachent les histoires singulières de femmes, d'hommes et d'enfants qui risquent la mort pour fuir la misère ou la guerre. Le récit de cette opération conduite en Sicile est la suite de l'enquête que "La Revue dessinée" mène sur les politiques migratoires qui transforment la Méditerranée en cimetière. Ces dernières années, ils sont des milliers à y avoir trouvé leur dernière demeure. En complément du reportage dessiné, deux focus : les associations prennent la mer ; Redonner un nom aux victimes.