Dans le ventre de l'Aquarius, le navire de sauvetage affrété par l'association SOS Méditerranée depuis février 2016, des sages-femmes se relaient en mer pour prendre en charge les migrantes. Parmi elles, Juliette Hersent, salariée pour Médecins sans frontières le temps d'une mission. Pendant douze semaines, elle est venue en aide aux femmes enceintes ou victimes de violences sexuelles.

L’odyssée de l’"Aquarius" et de ses 629 rescapés en Méditerranée a accentué les divisions en Europe. La politique migratoire libérale d’Angela Merkel pourrait être mise en question par les dirigeants européens réunis à Bruxelles les 28 et 29 juin 2018. Sommaire. Nous nous sommes enfin fait entendre. Sebastian Kurz mène le jeu. En Andalousie, “un Aquarius par jour”.

Repoussé par Matteo Salvini, bloqué entre l,ltalie et Malte, l' "Aquarius" a erré toute la semaine avec plus de 600 migrants à bord. Ce blocage intervient à quelques jours du Conseil européen des 28 et 29 juin 2018 au cours duquel les pays membres tenteront de s,accorder sur la question du droit d'asile. L'échec semble assuré. Notre reporter a séjourné sur ce navire-hôpital, symbole criant du naufrage de la politique migratoire de l'Union. Sommaire. Trois semaines à bord de l'"Aquarius". Et vogue la galère humanitaire... Les faux-jetons de l'immigration.

Reportages en Italie et au Sénégal, rencontre avec les sauveteurs de l'"Aquarius", témoignages des écrivains Roberto Saviano, Yannick Haenel et Erri De Luca. Sommaire. Sauve qui peut. Sur les chemins de l'enfer. L'exception palermitaine. Les écrivains s'engagent.

A la tête de SOS Méditerranée depuis 2016, Francis Vallat refuse de prendre position sur le plan politique. Il estime que la mission de sauvetage de l'association est simplement "en droite ligne avec les idéaux des gens de la mer".

En six ans, plus de 20 000 personnes ont péri en tentant d'emprunter la route migratoire maritime la plus meurtrière au monde. Six mille de plus auraient connu ce sort sans l'association Pilotes volontaires, qui repère les embarcations en détresse depuis les airs.

Les associations qui portent secours aux migrants se sont dotées d’avions et de drones pour renforcer leur action. Mais les budgets croissants alloués aux agences européennes permettent à ces dernières d’assurer une surveillance aérienne accrue.