Les faiblesses de l'armée belge résidaient essentiellement dans son manque de préparation, un armement insuffisant et obsolète, et une tactique dépassée, de nombreux historiens l'évoquant dans leurs travaux. Mais on en parlera peu, sinon en termes choisis pour ne pas découvrir la Couronne, activer des ressentiments linguistiques et remuer les plaies du passé, qui avaient conduit Léopold III à abdiquer. Ce récit fait la part belle aux soldats qui ont fait leur devoir dans une guerre à laquelle ils n'étaient pas préparés. Ils ne sont pas responsables de la débâcle qui s'ensuivit...