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Faut-il être minimaliste en éthique ?

Année de parution :
2014
Collection :
1 vol. (308 p.) : couv. ill. : 23 cm
9782830915358
La morale n’a-t-elle pour tâche que de limiter les effets négatifs de nos comportements sur les autres ? En d’autres termes tout ce que nous faisons sans affecter la collectivité est-il éthiquement permis ? Le suicide, la prostitution librement consentie, le don d’organes ? Plusieurs éthiciens contemporains, emmenés notamment par le philosophe français Ruwen Ogien considèrent qu’il faut être minimaliste en éthique. Ce n’est pas l’avis de la Lausannoise Nathalie Maillard qui revient dans cet essai sur les arguments censés étayer un minimalisme moral inspiré par le courant du libéralisme politique. L’auteur revient sur la séparation entre le moral et le politique ainsi que sur la confusion qui entoure la notion de liberté. À travers les idées de respect de soi et d’intégrité personnelle, elle propose également de reconsidérer la question du rapport moral à soi-même. Cet ouvrage veut dépasser les réactions épidermiques d’adhésion (les amoureux de la liberté) ou de rejet (les conservateurs de tout poil) que suscite l’éthique minimale en proposant un examen approfondi des questions normatives qu’elle soulève. […] Docteur ès lettres de l’Université de Lausanne, Nathalie Maillard enseigne la philosophie et l’éthique à Genève. Elle a publié, chez Labor et Fides, La vulnérabilité. Une nouvelle catégorie morale ? (2011)
Note General : Bibliogr. p. 293-304

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