Le souvenir et la mémoire des cent-vingt pendus de Tulle, otages sacrifiés par les Allemands en 1944, hantent les personnages de ce roman. Vingt ans après, de nouvelles passions animent de nouvelles violences, nées de la lâcheté ou de l'indifférence, du désespoir ou du mensonge. On appréciera la densité de l'analyse psychologique, l'intensité dramatique ainsi que la vigueur du style