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Neel Doff
Auteurs :
Editeur :
Année de parution :
1992
241 p.-[8] p. de pl. : couv. ill. : 21 cm
Troisième d'une famille de neuf enfants, elle suit ses parents dans leurs déplacements successifs (Amsterdam, Anvers, Bruxelles...) et connaît l'extrême pauvreté. Elle parvient à en sortir en posant pour des peintres belges de renom, comme Félicien Rops ou James Ensor, qu'elle impressionne par son intelligence et sa culture malgré ses origines modestes. Elle s'installe dans la région de Bruxelles. Elle prend fait et cause pour les ouvriers et les plus pauvres et s'engage dans le socialisme. Elle se marie avec Fernand Brouez (1860-1900), éditeur en chef de "La Société Nouvelle". Elle rencontre l'avocat et militant socialiste, ami de la famille Brouez, Georges Sérigiers qu'elle épouse en secondes noces (1901). C'est dans sa maison d'Anvers qu'elle écrit directement en français son premier livre, largement autobiographique, Jours de famine et de détresse. Elle y raconte en petits tableaux l'histoire de Keetje, une fillette en butte à la misère et aux humiliations, forcée de se prostituer pour nourrir ses petits frères et sœurs. Laurent Tailhade s'enthousiasme pour cet itinéraire d'une jeunesse meurtrie, finaliste au prix Goncourt de 1911. Avec Keetje et Keetje Trottin, Neel Doff clôt sa trilogie autobiographique. Elle écrit encore plusieurs récits de fiction et traduit des ouvrages de Felix Timmermans (L'Enfant Jésus en Flandre).
Note General : Bibliogr. p. 225-235. Index