Dans une société en panne de repères, que faut-il transmettre pour que l'homme continue de grandir en humanité ? Comment favoriser la rencontre plutôt que le choc des civilisations ? Que proposer face à l'échec du relativisme ? Quelles reconversions de pensée oser pour rétablir la bienveillance dans les relations humaines, le partage équitable des ressources, etc. ? ©Electre 2017

Face au refus de considérer la mort de la société, cet ouvrage propose une réflexion pour mieux entourer ceux qui arrivent en fin de vie et pour trouver la paix intérieure. Electre 2015

Cette réflexion sur l'épanouissement de l'homme dans la société interroge le rôle de l'école, de l'éducation et de la culture. Face à la montée de l'individualisme et de la solitude, il paraît nécessaire de privilégier les liens sociaux, facteurs d'intégration, et de restaurer les notions de partage et d'équité.

Des contributions qui appellent à retrouver le sens d'un engagement collectif chez les jeunes générations, que ce soit en politique, en économie, en éducation, dans la culture ou pour le royaume de Dieu. ©Electre 2018

Dans Veritatis splendor en 1978, Jean-Paul II dégageait quelques concepts clefs liés à la vérité : absoluité, mal intrinsèque, immutabilité, universalité, loi naturelle, obéissance. Notre monde a, lui, d'autres repères, dont les notions de vérités partielles et provisoires, relativité, compromis, changement, temporalité... A travers la vision de huit personnalités (magistrat, journaliste, médecin, homme d'affaires, chercheurs, philosophes), le lecteur prendra connaissance des diverses approches de la question de la vérité qui lui sont ainsi présentées. Il se retrouvera dans les doutes du magistrat qui craint toujours l'erreur judiciaire. Il s'interrogera avec le journaliste sur les difficultés d'une communication objective. Il se demandera avec le médecin si la vérité est toujours bonne à dire au patient. Il partagera les certitudes du chercheur, tant qu'elles ne sont pas scientifiquement mises en défaut. Il comprendra avec le philosophe qu'il y a plusieurs définitions de la vérité, selon les hypothèses dans lesquelles on se place. Dans le monde de l'entreprise ou dans celui de la politique, il trouvera des raisons d'espérer que la vérité triomphe, malgré les séductions de la facilité. Un humoriste a pu dire : "Ce qu'il y a de terrible quand on cherche la vérité, c'est qu'on la trouve". En changeant le mot terrible par le mot heureux, cette phrase pourrait résumer les propos de l'homme d'Eglise qui reste convaincu, avec le cardinal Newman, que la foi chrétienne est "un parcours de recherche vers la vérité qui, de plus en plus profondément, conduit à la pleine rencontre du Christ et donc à la sainteté".

Ces contributions de juristes, universitaires, politiques, dirigeants d'entreprises, représentants de l'Eglise et du monde associatif composent une réflexion sur la possibilité d'une éthique universelle. Elles portent notamment sur la recherche de valeurs morales objectives succeptibles d'unir les hommes et de leur procurer paix et bonheur.

Une réflexion sur les relations entre la famille et la société montrant en quoi la première est un moteur de développement des civilisations et un atout pour l'espèce humaine.

Face aux avancées scientifiques et techniques, quel est l'avenir de l'homme ? La réponse transhumaniste tend à occuper l'horizon, mais elle apparaît comme une forme de scientisme, présentant la notion d'homme augmenté par la machine comme une évidence de l'avenir, avec l'idée sous-jacente que la condition humaine serait insuffisante. Doit-on en rester là ? Il convient plutôt d'interroger les certitudes trop faciles. « Dépasser l'humain » ? N'est-ce pas en vérité courir le risque de l'atrophier, en réduisant l'homme à n'être qu'une machine ? Car il y a dans l'humanité bien des choses qui ne se mesurent pas. D'ailleurs, qu'est-ce que l'intelligence ? L'esprit est-il mécanisable ? Où s'enracine la notion de progrès, qui sous-tend les perspectives actuelles, en biologie par exemple ? Et la dignité de l'être humain ne tient-elle pas au moins autant à ses fragilités et à ses limites qu'à ses performances ? Voilà quelques-unes des questions pour lesquelles l'Académie d'éducation et d'études sociales a sollicité l'aiguillon intellectuel de ses membres et de ses invités, aux horizons et responsabilités variés, avec la volonté d'apporter au débat un éclairage humain et spirituel.