Un demi-siècle après sa mort, beaucoup des idées d'Alfred Adler frappent par leur modernité, notamment en ce qui concerne la médecine psychosomatique, le féminisme, le sentiment d'infériorité compensé par le désir de domination... Les textes fondamentaux sont réorganisés par grands thèmes.

Publié en 1929 aux Etats-Unis, cet ouvrage dépeint le stade d'évolution de la pensée du psychologue, dix-huit ans après sa séparation d'avec S. Freud.

Des analyses et des solutions thérapeutiques destinées aux éducateurs, sociologues, enseignants et parents concernés par le problème de l'enfance difficile. Montre que l'enfant difficile est d'abord un enfant qui souffre d'infériorité, réelle ou imaginaire. Il compense alors par le biais de l'égocentrisme ou par un comportement caractériel pouvant mener jusqu'à la délinquance.

Alfred Adler est considéré comme l'un des pères du développement personnel. Il ne croyait ni à l'inconscient, ni à la place centrale de la sexualité, mais au « style de vie », cette manière toute personnelle que nous avons chacun d'affronter les problèmes. Il pensait qu'à l'origine de ceux-ci, on trouve toujours un sentiment d'infériorité, sentiment que nous passons notre vie à essayer de compenser ou de dépasser, en récupérant de la confiance en soi. Surtout, il montrait que notre « moteur » est le besoin de grandir. Dans Le Sens de la vie, il explique ce phénomène de compensation du sentiment d'infériorité, ses ratages possibles (névrose, perversion, addictions, délinquance) et sa réussite quand l'individu s'ajuste à la collectivité grâce au sentiment social. Plus que dans ses autres livres, il insiste ici sur ce sentiment social et sur l'importance du sens de nos responsabilités sociales vis-à-vis de nos semblables.