Pour éclairer les pratiques de la vie quotidienne au temps de saint Louis, ce livre croise les trois sources fondamentales de l'histoire médiévale : sources écrites - ici les fabliaux -, iconographie et archéologie, issues d'une même aire géographique et culturelle, la France du Nord, la Flandre, l'Angleterre du Sud, et de la même période (fin XIIe-Ire moitié XIVe siècle). La littérature de divertissement, qui procure mille détails inédits et concrets sur le mode de vie (habiter, manger, se vêtir), les métiers et les activités (paysans, serviteurs, artisans, marchands), livre aussi les façons de s'exprimer, de bouger, de penser. Les fabliaux prennent tout leur sens une fois confrontés avec le riche inventaire d'un mobilier archéologique trop peu connu et avec le corpus plus ample encore des enluminures médiévales. Ce travail, à la croisée des sources, s'imposait pour mettre en lumière un sujet plus important qu'il n'y paraît, la «culture matérielle», dont l'histoire «n'a pas d'autre objet que la condition humaine» (Jean-Marie Pesez).

Etude sur les relations des vivants à la mort à l'époque médiévale, la conception de la mort, les rites funéraires, les métiers liés à la mort, l'organisation des cimetières, etc., à partir de l'analyse de sépultures, de testaments et d'inventaires après décès, de livres d'heures et de prières, et de la littérature romanesque.

A partir de différentes sources (documents écrits, traces archéologiques, iconographie), les auteurs évoquent la vie des enfants en Europe du Ve au XVe siècle. Ils montrent quelle fut l'évolution des perceptions de l'enfance durant cette période, leur place dans la famille et dans la société, etc.

Ensemble de contributions qui font le point sur le cadre de la vie domestique au Moyen Age. Tour à tour sont analysés les formes, la qualité et les usages des espaces habités, les significations des éléments décoratifs ou de confort, les systèmes juridiques qui régissaient leur insertion dans un voisinage public ou privé.

Comment vivaient, il y a 1000 ans, Guillaume, Pierre, Perrette, Pacqueline, ces enfants du Moyen Age ? On les découvrira apprenant à lire et à écrire, jouant, s'exerçant à différents sports... à travers des illustrations de l'époque d'une richesse exceptionnelle, conservées à la Bibliothèque nationale de France.

Pour découvrir l'univers des enfants au Moyen-Age à travers la vie de Guillaume, Lancelin, Jeannette ou Emeline : de la naissance à l'apprentissage de la lecture et de l'écriture en passant par les jeux, la vie en famille, le travail. Ouvrage illustré par des images de manuscrits enluminés.

Les écoles du Moyen Age ne ressemblaient en rien à celles d'aujourd'hui. Les garçons étaient séparés des filles, le programme n'était pas fixé à l'avance, la scolarité ne durait que quelques mois, la classe commençait à 5 heures du matin. Et le maître utilisait un masque de croquemitaine pour faire peur aux élèves et les obliger à tout apprendre par coeur ! Des premières lois scolaires de Charlemagne aux écoles de grammaire latine du XVe siècle, ouvertes aux enfants de paysans qui rêvent de voir leurs fils échapper à une vie misérable, Danièle Alexandre-Bidon raconte le quotidien de ces écoliers d'un autre temps. (Quatrième de couverture)

Les auteurs s'interrogent sur la place de l'enfant dans la société médiévale. Ainsi, comme les enfants d'aujourd'ui, ils avaient des préoccupations enfantines : ils pratiquaient tous des jeux ou des sports. Mais seuls les fils de nobles allaient à l'école ou entraient au monastère, quand ceux des paysans travaillaient aux champs.