Madeleine Delande est la seule écrivaine au monde qui n'écrit qu'avec des gants. Elle enfile une paire des gants en dentelle, de golf, et les mots, comme par enchantement, surgissent, n'en font qu'à leur tête. Sur ses mains, l'habit fait l'histoire. Les costumes de Madeleine ne cessent de la conduire de plus en plus loin. (mollat.com)

Dans cette armoire qui s'appelait Marie, des contes brefs avec 35 secrets fantastiques.

Dans le magasin des machines-à-l'amour, les mouranteuses et sangloteuses tournent la mécanique impitoyable du sentiment et vendent de tendres palabres aux pâtes d'amandes, dans celui des mauvais jours, tout est bon pour l'instant, dans celui des larmes, les anges gardiens veillent. Dans les magasins de ces contes, il est possible d'avoir absolument tout.

Une femme décide d'aller là où son désir la mène. Elle est attirée par un homme mystérieux avec qui elle entretient une relation virtuelle et décide de confronter son fantasme à la réalité d'une rencontre. A mesure que le moment où elle va retrouver cet homme approche, la force d'attraction qu'il exerce sur elle devient de plus en plus grande.

En ce temps-là, la Hongrie avait pour capitale Buda. Buda tout court et non Budapest. On n?avait pas encore songé à coller la ville plate de Pest à la ville vallonnée de Buda. Dans cette Hongrie d?autrefois, donc, il arrivait que les jeunes filles relèvent les défis les plus compliqués, que les étudiants se fassent passer pour des princes et que les rois se déguisent en étudiants. C?est ainsi que le roi Matthias rencontra un juge qui se vantait d?être le plus heureux des hommes. Piqué au vif, le roi le mit au défi de repriser une cruche, de tisser une couverture avec deux brins de laine ou encore de faire une brioche sans lait, ni farine, ni levure ! Heureusement, le juge était également le plus heureux des pères, car il avait une fille aussi jolie qu?astucieuse. Ce qui semble être une caractéristique des jeunes filles que l?on croise dans ces contes hongrois?

Dès 8/9 ans. Iba et Louis forment un couple heureux et d'âge mûr. Louis est malade, il est diabétique et vit au rythme des injections d'insuline. Cela ne l'empêche pas de vivre une vie paisible à la campagne, entouré de ses poneyx et de son cheval. Le seul problème pour Louis, lorsqu'il va se promener pour voir ses animaux, c'est qu'il ne faut pas qu'il oublie le sucre. Pour lui ou pour ses animaux ??? Cette surprise réserve bien des surprises à Iba. Un joli roman pour jeunes lecteurs, écrit gros avec un vocabulaire choisi, et illustré de façon charmante. Si les préoccupations de Louis semblent éloignées des enfants, elles ne les gêneront sûrement pas dans leur lecture. L'amour de la nature et des animaux les séduiront facilement, et l'ambiance tendre des relations entre les deux personnes âgées laisse une saveur douce à l'ensemble de l'histoire. Les chevaux, très présents dans le titre, n'arrivent pas très vite dans le récit, mais ont un rôle important. (www.critiques-lirejeunesse.com)