Evocation de Samuel Beckett par des écrivains français et étrangers, qui proposent un texte autour d'un lieu, d'un objet ou d'une matière, représentatif de son oeuvre.

Dans ces entretiens, Pierre Guyotat parle de lui-même, de ses origines, de son enfance, de son parcours intellectuel et des clés de sa création littéraire.

Tombeau pour cinq cent mille soldats (1967), Eden, Eden, Eden (1970), Prostitution (1975), Le Livre (1984), Bivouac (Festival d'Automne 1987), Progénitures (2000), qui, au moment où Pierre Guyotat composait ce livre, venait de paraître : un monde sans équivalent, et une langue à chaque fois plus profondément reconstruite, plus rythmée. Comment un tel monde est-il né ? Comment ses représentations se sont-elles imposées ? Quelles significations faut-il leur donner ? Et comment la langue la mieux faite pour dire ce monde et le chanter, celle de Progénitures, s'est-elle, livre après livre, composée ? Enfance, formation, références, Histoire, engagements, création, l'écriture revendiquée comme art et comme métaphysique... Dans des entretiens avec Marianne Alphant, dont il a tiré ces Explications, Pierre Guyotat revenait, de façon approfondie et toujours familière, sur ce qui a constitué son être, dans un livre qui, avant Coma et Formation, ouvrait une dimension autobiographique au coeur même de son oeuvre. Ce livre, publié pour la première fois en mars 2000, était le premier des Editions Léo Scheer, alors tout juste créées. Il reparaît aujourd'hui sous une nouvelle couverture à l'occasion de leurs dix ans d'existence.

Essai sur l'amour de la lecture, des souvenirs de lecture, et sur la relation constante avec les livres, les histoires et les personnages. Ce voyage à travers les oeuvres évoque des rapprochements et des contrastes entre différents territoires marqués par des mots d'auteurs, en un long monologue questionnant la littérature et sa réception.

Comment devient-on philosophe ? Pourquoi le reste-t-on ? Lors d’un cycle de conférences à Beaubourg, des philosophes renommés (Badiou, Dagognet, Nancy, Jullien, Stengers) reviennent sur leur itinéraire et sur cette vocation qui a fait d’eux ce qu’ils sont aujourd’hui.

Une grande exposition Barthes se tiendra au Centre Pompidou à Paris du 27 novembre 2002 au 10 mars 2003. Le catalogue ne reflète pas seulement la richesse de l’exposition : il est un complément indispensable à l’oeuvre de Barthes, mettant l’accent sur un choix important des documents exposés. Il s’organise en quatre parties : des textes inédits de Barthes, tirés des archives conservées à l’Imec, parmi lesquels les extraits très attendus du Journal du voyage en Chine ; la reproduction en couleurs d’une trentaine de ses plus belles aquarelles et gouaches ; un dossier photographique composé à partir d’archives familiales et de photos encore inconnues qui permettent d’éclairer sa biographie ; les témoignages enfin de 25 de ses contemporains dans des textes de libres commentaires d’une oeuvre qui reste l’une des plus remarquables du XXe siècle.

Cette biographie met en valeur la dimension intérieure de l'artiste. L'auteur fait sienne l'obsession de Monet : le paysage, et révèle un personnage anxieux, sensible, tourmenté.