Face aux médisances de leur entourage, les deux héros ont pour seul rempart leur vertu. Dans cette pièce, Goldoni décrit avec ironie les travers d'une certaine noblesse oisive.

Toute la vivacité de Goldoni se retrouve ici, dans ce concentré de mésaventures qui sont le lot de Guglielmo ou plus précisément dans le fait qu'elles soient toutes révélées en un même lieu, un même jour, par une série de personnages qui se succèdent.

Deux époux aimants et fidèles, un grand-père gâteau, deux enfants modèles, deux serviteurs sans reproches : un bonheur un peu frileux d'une cellule familiale, qui se voit menacé par la rencontre d'un couple désuni et débauché.