Les contes napolitains sont drôles, remplis de péripéties et souvent poétiques. C'est Giambattista Basile qui, le premier, au XVIIe siècle, décida de les consigner dans son Conte des contes, mais à sa manière. Celle d'un homme qui aimait les belles histoires mais aussi les farces, les mythologies grecques et latines et les créatures fantastiques. Le résultat est fort savoureux. Voici donc L'oisonne, le plus drôle de tous, le plus insolent aussi car on y parle sans détour du postérieur d'un prince. Ninnillo et Nennella, une histoire de méchante belle-mère et d'enfants perdus qui commence dans la forêt profonde, se poursuit dans le ventre d'un gros poisson et se termine à la cour du roi. Les gourmands se régaleront de La statue merveilleuse faite d'amandes de Milan et d'eau de rose, sans oublier le sucre de Palerme...Les frères que leur petite soeur exaspère commenceront par les Sept palombes où l'on découvrira à quel point l'étourderie d'une benjamine peut se révéler désastreuse pour ses aînés

Un père décidé à trouver de quoi nourrir sa famille aperçoit un arbre d'or sur lequel poussent des diamants. Au moment où il tente d'en cueillir un, surgit une effroyable créature aux sept têtes. L'arbre de diamants est le sien... L'affreuse bête capture Belle, la fille du père et l'emmène dans son palais. Petit à petit, Belle se rend compte que la Bête ne lui veut aucun mal et apprend à vivre à ses côtés. Un jour, Belle découvre un miroir magique qui lui révèle le véritable visage de la Bête : un prince d'une beauté infinie. Mais aussitôt, la Bête verse une larme de diamant et disparaît. Belle part à sa recherche dans le pays des morts et affronte de terribles épreuves. Grâce à son courage, elle retrouve le prince prisonnier de la Reine des ombres et parvient à le délivrer du sortilège qui l'avait transformé en bête. Ils se promettent d'être toujours le gardien du bonheur de l'autre.