C'est bien le terme de dynastie musicale qui peut définir la famille Couperin qui marqua les arts français durant plus de deux siècles depuis Louis (1626-1661) jusqu'à Céleste (1793-1860) en passant évidemment par François (1668-1733) dit “le Grand”. Ces maîtres du clavier (orgue et clavecin) revendiquèrent toujours leur service de la royauté française aussi bien à Versailles que dans la paroisse parisienne de Saint-Gervais dont la charge de titulaire se transmit durant plusieurs générations. Outre un remarquable Office de Ténèbres, ils s'illustrèrent aussi dans la symphonie à la française, plus encore dans la Sonate ou les portraits musicaux et aussi avec l'Art de toucher le clavecin. Ce nouveau volume de la collection horizons vous propose de partir à la rencontre d'une famille française qui marqua durablement la musique pour clavier, mais dont on confond malheureusement souvent les personnalités (parfois à cause de prénoms similaires ou voisins), dans cette étude illustrée et complétée de multiples annexes.

Retrace la vie et l'oeuvre du compositeur naturalisé français en 1859 et qui s'est illustré dans l'opéra-bouffe. ©Electre 2018

Publié à l'occasion du 250e anniversaire de la disparition de Jean-Philippe Rameau, cet ouvrage permet de découvrir la vie et l'oeuvre de ce grand nom de la musique française ainsi que le genre typiquement versaillais de la tragédie-ballet dans laquelle il s'illustra. Cette synthèse est complétée de nombreuses annexes. Electre 2014

Ami de Jacques Offenbach, Léo Delibes (1836–1891) s'illustre dès ses dix-neuf ans dans de joyeuses opérettes aux Bouffes-Parisiens (L'Omelette à la Follem-bûche, Le Serpent à plumes ou L'écossais de Chatou entre autres) avant de briller à l'Opéra dans des ballets (La Source, Coppélia et Sylvia) puis à l'Opéra-Comique où ses pièces Le Roi l'a dit, Jean de Nivelle et, plus encore, Lakmé connaissent un extraordinaire succès jamais démenti depuis. Figure d'une élégance toute française, à l'exotisme et au romantisme certes un peu désuets, la musique de Delibes a fait envier autant qu'inspirer des générations de compositeurs français mais aussi étrangers (Tchaïkovski par exemple qui, pour ses grands ballets académiques, aurait rêvé d'inventer Coppélia). Si le reste de sa production, principalement vocale (chœurs pour les orphéons) est moins connue, elle comprends aussi quelques pièces religieuses inspirées. Cette biographie inédite sur une figure musicale française du XIXe siècle allant du “lyrique léger” à l'opéra-comique en passant par le ballet, se complète de nombreuses illustrations et exemples musicaux.